septembre 2019
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El Hafiya
enfance déchue des dents blanches deux nerfs ton sourire sur le mien un chat les jours passent vient l’été tes yeux et des ailes or et aurore se couchent ( je pense à la sexualité d’un chat ! ). un coup s’entend un autre coup de poudre bouquet de fleurs boisson une rose ou une… Continue reading
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L’inadapté
À Béatrice. si l’homme a créé les dieux ce n’est que par accident. je fuyais les classes et les bancs du petit écolier, comme tout orphelin fatigué du système qualitatif. l’esprit de la tornade dans mes oreilles droites. les rues après l’orage abondaient de secrets, elles révélaient au premier venu les airs de balade… Continue reading
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Passer les jours
à Chouaib. je rêve d’un long voyage au-delà des dunes et choir sur place que par affliction je commanderais aux fleuves hors des lits tout en étant pur et cruel je ferais de mon cœur une roche de granite je rêve de recevoir un verset comme une goutte d’eau dans les profondeurs de l’Etna que… Continue reading
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Hôpital occipital
à Samy. Les joues mêmes de la petite fille Sont ni de la renouée ni des véroniques dans les coins pas encore arrangés du jardin. Pourtant l’air qui lui vient par la fenêtre C’est à ces endroits de mauvaise herbe et de fleurs agrestes Que ça lui fait penser la paupière et la narine, Tandis… Continue reading
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Synopsis d’une journée d’automne
il sort à la conquête d’un idéal aéré et s’en dépêtre lui est crucial. il marche théâtralement dans une rue d’automne, une sainte forêt au milieu des feux. il remonte le ciel aux rubans adhésifs, une madeleine prévaut son chant. il croise des géants et bouscule des hercules: plus limpides que la chair et plus… Continue reading
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Radio
derrière chaque poste radio, il y a un être vivant qui oscille. je le tiens pour primordial dans une maison, mon poste est comme une seconde peau. il meuble mon quotidien monotone d’une transmission continue, ou presque ! en fin de journée après une balade au parc ou quand je rentre tard, il reste allumé.… Continue reading
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No man’s land
je lis les exclus des bibliothèques, les conventionnels. une littérature ringarde et naïve par ses propositions. il m’est difficile en ce cas de croire à la gratuité. dans ces livres estampillés que l’on peut reconnaître entre tous, l’auteur termine son récit avec un mot intelligent, contre tous les silences de l’éternité. le livre est presque… Continue reading
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Ain Hallouf
À Rabah. mes larmes coulent vers le bas, comme une eau qui jaillit d’une source froide. une eau dégueulasse à boire et en cela une saturation. j’avais neuf ans et on voyait encore des sangliers affolés au pied de nos portes que l’on s’empressait de verrouiller, comme pour les voleuses d’enfants. il y a que… Continue reading
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Felouque
comme sur une felouque en papier artisanal, je m’allongerai sous le figuier du jardin pour m’émouvoir dans la froideur du temps. je voguerai avec la lune et les étoiles sur le grand fleuve des mots, peut-être que je jetterai l’encre dans les soirs interminables du Pacifique. qui est dit-on sans mémoire. je vivrai plusieurs nuits… Continue reading
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Perception d’un enfant à la plage
À Zahia El Djazair ( la dernière fleur des montagnes libres ! ) je m’étais renouvelé dans le circuit de la vie, un rendez-vous était pris au printemps des oliviers. la plus belle des fleurs s’y trouvait, je n’espérais que l’approcher. comme tous les débuts en amour, j’ouvrais à l’infini. puisqu’elle permettait entre autre la… Continue reading
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Passage
à Sihem. je m’assois au bord d’une banquette démotique avoisinant des journaux abandonnés et humides seul, je m’écrase sur le grand verre automnal la peuplade d’Afrique tient le cap sur l’Europe un ciel gris au-delà de mes lunettes bleues enduites d’un gras profond qui s’embue – ils ont des huiles sur le corps pour leur… Continue reading
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Les fenêtres
derrière les fenêtres de ma chambre séjourne une mini tempête, et plus haut, la cime des arbres grabuges violemment. les sacrés monstres qui me hantent. dans un clair-obscur Souade coud une laine. elle est belle. elle le sait. j’observe ses actions habiles et passionnées, comme quelque chose d’une Parque. je crois entendre une toux appuyée,… Continue reading
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Zelda
À Camille. je regarde les trotteuses surpris par un sempiternel matin révélé, bientôt sept heures et ton doux visage métra fin et à terre les ombres. je te hurlerai une faim malsaine dès ton éveille. Amour, tout comme toi. j’essaie de me rappeler le nom des plantes et le nom de ma terre natale, celle… Continue reading
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Charlot lettré
comme sortie d’une longue vague écumante, une déesse berbère ravivait le ciel et les arbres de ses courbes aux couleurs chatoyantes. je m’ennuyais de faillir. j’espionnais la vie imaginaire des écrivains publics de la grande poste. je me tenais là-bas pour chaque lettre manuscrite ou bordereaux de compte à remplir. elle n’a de grand que… Continue reading
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Une époque fugace
elle en rêvait. elle l’a fait, flirter avec son amoureux qui était plus âgé. tous deux jouissaient de la même verve et prétendaient à un bonheur commun. ils s’étaient installés à l’arrière d’un break familial. il pleuvait au ralenti sur les vitres. ils échangeaient des phrases banales et jouaient à des jeux sur le téléphone.… Continue reading
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Billet territorial
À la ville de Boumerdès. je retrouve mes histoires d’antan, comme le même bateau qui passe. j’étais un brin défectueux, sans rien d’abstrait. je déclarais mes positions. une somme répétitive en soi, peur native ! nous étions tous deux dans le calme de la baie, le ciel était une coquille d’œuf cassé et nos miroirs… Continue reading
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La Croix du Sud
à Abdellah. Sous un portique d’ardoise viennent rêver des bergers sans troupeaux. Un soir comme les autres. Jean Claude Pirotte. comme un sentier dans le ciel parsemé de clairs étoiles le berger suit le sentier les étoiles tombent le berger trébuche et tombe il contemple la nuit du sud les deux mains sur sa tête… Continue reading
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Les soirs bleus
À Ibtissem. pour la préservation de vos cœurs endoloris, le thermostat de ce poème à été réglé pour une température corporel de 42° environ. comme ce petit rocher au bout de mes doigts, tu es allongée sur le flanc gauche et tu me parles… je tends vers tes lumières dans le lointain. serre-moi fort à perdre haleine.… Continue reading
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Jour de vote
toile rajeunie salut à nos femmes du rabougris au revoir aux chrysanthèmes comme tu souhaites et puis oui belle silhouette verte tige vestige céleste dilem du témoin voisins comme âge âme d’écolage et mesgoule, le mulet ! magie d’éthique gris merveille moderne ethnique coupures fines sur une lamelle yeux mousselines de noir vieille accroche coléo couleurs… Continue reading
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Attendre pour attendre
j’attends le jour sans mémoire j’attends le jour pour m’ouvrir au monde j’attends le jour pour sentir l’orage j’attends le jour pour sortir de l’ombrage j’attends le jour pour creuser mon trou j’attends le jour pour aimer mon bourreau j’attends le jour pour m’ausculter j’attends le jour pour démystifier j’attends le jour pour un accident… Continue reading
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Confidences sur une antisèche
le doux souvenir du parfum de tes cotons blancs, si lointain et pourtant persistant, n’est-ce pas une merveilleuse coquille d’été ? je te préférais au fond moins pudique. je me confonds avec ton humide chaleur, l’auguste de ton austérité évanescente et mielleuse. un flash : je me demande si un jour tu me seras salutaire.… Continue reading
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Un soir d’ivresse
j’avale des kilomètres d’une douce pente, les champs stériles défilent à la renverse. je vois un fauteuil de confection anglaise suspendu à un arbre, du polystyrène accolé aux poubelles. j’abandonne tout comme un acquéreur sans le sou, tout dans un battement de nuit ! je suis solidaire de mes longues manches noires qui scintillent. j’écoute… Continue reading
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Panser les mots
à Sofiane. et à Aghiles. et à Rabah. les froufrous de la chandelle sont d’un charme à souhait vos yeux cernés détruisent la lueur du platane d’orient ils étaient l’expression vibrée de votre propre solitude qui tombe comme trois mois de courtisanerie tombent à l’eau * elle est bien dans son corps elle est bien… Continue reading
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Embryon
1/3 j’écris l’histoire en même temps que je la vis, non loin de l’arbre à poèmes salvateur plus qu’autre chose, comme sur des chemins de traverses. je me surprends à bien penser, comme les citations philosophiques, les dictionnaires… etc. j’aime les significations sur les origines, le passé et les paysages. j’ai une admiration immodéré pour l’aventure,… Continue reading
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Poèmes inachevés
à Mourad. et à Tarik. et à Rafik. J’ai embaumé mes souvenirs Dans la grande boite du temps Jadis a déjà plus d’importance que demain Mon utopie est mon passé La photographie jaunie de ma jeunesse Me reste sur les bras Le temps m’a surpris Vieillitude. Marc Losson. Que pensez-vous de ce suicide ? une… Continue reading
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Léon
à Célia. et à Chafik. nous rêvons d’une entité plus intègre qu’une danseuse soupçons… , – les fichus sont dramatiques ! l’ultime fête s’est ouverte en coulisses sur les danseuses étoiles le bleu du soir est opaque les guirlandes en papier déchirent le ciel les vitrines exposent la grande armée les traits obscurs des marins scintille… Continue reading
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Verso
à Chouibe. elle a fait un sacrifice d’elle-même pour renaître de nouveau nouvelle ainsi que cendre qui ne fume pas ! je suis artificiellement le 14 juillet depuis qu’elle m’a quitté j’étais encore avec cette femme sous le signe du fennec de quelle entité est-il question ? parlez-moi de vous, parlez parlez ? Bordeaux. Été… Continue reading
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Cette manivelle, quel automne !
trois feuilles d’un arbre sont tombées à l’instant sexe fertile, c’est vrai ! que je savoure mollement, etc. les invisibles qui immortalisent temporairement tout en prenant la voie des éphémères où me manque subtilement le parfum des fleurs désirs, brièveté et intuition à l’honneur puis, d’une main déposée sur la vitre cordée un long froid… Continue reading
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Les guêpes
dans ce fier monde et les greniers les guêpes trouent les toiles des vaines araignées l’esprit d’un enfant reste captif et n’y manque jamais les honorant de fourmis clivées d’un linceul ! une envie lui prend de hurler fort : CATACOMBES ! résolu de rêver son envol plus qu’ici qu’ailleurs et matérialiser le ciel ainsi… Continue reading
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Degré zéro
à Hania. il faut nous tirer parfois les fleurs du nez ! les rares fleurs des genêts passent les saisons et les grands froids c’est l’âme des immeubles d’où s’échappe l’odeur du lait mêlé à ma douce voix mon genêt est une couveuse de vies à qui je fais l’amour nerveusement ! mon genêt est… Continue reading
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Poinçons sur une ceinture
est-ce que vous comprenez que l’on peut remodeler son passé à l’infini ? comme un peuple phage aux puissants élixirs d’amour comme une vieille histoire racontée depuis le fond des âges comme un lavabo vieilli de faïence local les émigrés sont comme au seuil d’un printemps universel saisissez ! saisissez ! saisissez ! est-ce que vous… Continue reading
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Quelque chose d’un au revoir
À Nathalie. il me semble et ça m’en à tout l’air d’une romance sans paroles. confiante dans les faubourgs et les troquets, tu faisais la guerre aux hommes bibliques. une mythique vocifératrice. tu étais une petite créature qui trouait mes nuits désincarnées et solitaires, tes cheveux rayonnaient sous les lampadaires de la ville. il y… Continue reading
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Cuirasse
À Hania. certains soirs de gaie mélancolie et avant de m’endormir, je joue avec le rebord en bois de ma table de chevet, vernis et froid au toucher. oh Dieu faite que j’aime encore ! je tombe dans un état qui ne possède aucun atterrissage ou scaphandre, comme un gouffre peut-être qui espère: un coucher… Continue reading
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Le ciel de la Loire
mon aimée est quelque part vivante sur le globe, je l’imagine au pré d’un cours d’eau chantant nos retrouvailles. les mains levés au ciel en signe de prière. je l’imagine maudire le premier jour de notre rencontre, et bien d’avantage ! c’était une conquérante des cases vides de la partie qui se jouait. elle était… Continue reading
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Les fleurs fanées
les fleurs fanées sont nettement plus jolies avec leur aspect rêche et fragile, en toute saison, elles interpellent nos esprits égarées. elles rivalisent d’épanouissement et de senteur, puis hagardes, vient le temps de l’inattendu, comme un mini crépuscule éblouissant. nous parlons des fleurs qui n’ont rien à envier aux imitations suffisantes et opalines, une jeunesse… Continue reading
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Les cloches
nous sommes assis sur un divan éméché et mauve, nous sentons la fin de soirée. vous portez encore votre écharpe noire et de coton autour du cou. votre long cou…! mes doigts jouent délicatement avec un billet bleu plié trois fois, c’est comme un instant dans la vie d’un homme qui me paraît sans fin. il… Continue reading
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Climats d’un deuil
quelques intimes démons assèchent les illusions de ma chair malléable : les manquements à la soif cent fois répétés… ! seule cette mémoire me tient captif le vent souffle sur les résédas de mon territoire semblable au refuge et au désœuvrement le changement s’est intensifié d’un cran dénommée : ruine. ainsi vont les tourbillons dans l’âge… Continue reading
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Une cascade de pluie
à Ghiles. au-dessus de la clameur des noirs sons je retrouve mon lit de coton et la littérature qui berce mes mauvais sommeils le sable des siècles africains se frotte aux parois de l’instrument je repasse sur ma mélancolie et l’époustouflant chemin des non-retours les amoureux du pont de pierre s’embrassent comme deux à l’abri… Continue reading
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La scène déraille
radieux l’abécédaire qui s’est cajolé de la flûte de nos os enchantés et des petits miracles quotidiens les purs espoirs où se dilatent nos rétines les après-midis de nos amours imaginaires et fantasmés les rendez-vous clandestins la tendance qui déferle sur nos anniversaires l’exubérance des soirées du ramadan les jeux de nos conquêtes et nos… Continue reading
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Les 12 ruses
je fonde un monde nouveau … avec la querelle des anciens je m’en sors poète … une pleine mesure de la chance je me vois en homme sauvage et libre … un homme amant de la beauté je me suis avorté à moi-même … une incarnation dans le seum je crois aux phénomènes inexpliqués …… Continue reading
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Les aînés de l’automne
qu’est ce qui fait bon vivre sous le soleil froid et la lenteur des jours sans pareils je me promet d’aller au gré de mes envies sans faillir et faire des vents à jamais mes aînés adorés je voudrais tant revenir aux temps anciens semblable à un mouchoir blanc et humer le parfum des fleurs… Continue reading
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La robe d’un songe
je m’assois à l’arrière d’un autobus en mouvement, tenant entre mes mains rouges et engourdies, les victuailles d’un vieux livre de poésie je tante sourdement de formuler quelques mots je referme le recueil et le tient serré contre mon flanc pour descendre à destination j’y pleut dehors sans vergogne comme pendant les longs mois d’hiver… Continue reading
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Corps perdu
une laideur est ma première impression je dépasse et soulève tous mes critères de beauté tous mes préjugés, etc. l’après est meilleur lorsque frêle tu tombes dans mon lit que je te donne le côté terrasse du cœur je repense à ton souffle tiède sur ma nuque décatie et je souris Continue reading
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Car, je flirtais si longtemps
à Thara. au cours de l’année du singe la deuxième se préparait aux mathématiques il faisait encore nuit, je crois ! une atmosphère propice à la réminiscence le professeur rentrait comme à son habitude comme une percée dans l’odeur d’une étable endormie les regards en un éclair s’échangeaient toutes azimuts le crédule veillait à l’homogénéité… Continue reading
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La table
à Raouf. Dans la sylve elle tombe, sans lieu choisi, mais là elle germe, comme un grain d’épeautre montée en scion, puis en plante sylvestre, les harpies qui se nourrissent de ses feuilles, lui font douleur, et la douleur fenêtre… » L’enfer, Dante Alighieri. son assiette fluette s’adonne à la frugalité des sens décuplés du pain… Continue reading
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Conduire une danse
à la ville de Constantine. du soleil à gogo se verse entre les verres des cafés maures il pleut… sur le poste radiophonique et les bouches hachées des belles passantes et inconnues il me revient une aussi belle boursouflure démarrer en quart de toi la carriole flotte dans le contre espace de la rumeur la… Continue reading
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Tablier
le ciel est court dormez les bonnes gens, la ville veille sur vous une figure d’enfant déluré comme un bleuté jusqu’aux narines de mouton tu es définitivement parfaite et de perdue te projeter, tu ne fais que ça ! la puissance renouvelée des absents quel est ce refus de vivre ? le poète a des… Continue reading
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Échecs
à celle qui saura m’aimer. Aussitôt après que l’idée du déluge se fut rassise, Un lièvre s’arrêta dans les sainfoins et les clochettes mou- vantes et dit sa prière à l’arc-en-ciel à travers la toile de l’araignée. Après le déluge. Illuminations. Arthur Rimbaud. Soliloque il me revient ton image radieuse que je touche, ses aspérités… Continue reading
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Enfance
durant les années de mon enfance j’arpentais un cimetière laissé à l’abandon seul et environné par le silence j’allais cueillir pour des hommes des plantes sauvages d’été je ne m’approchais jamais de celles qui étaient sur les tombes même si je les lorgnais que d’un œil ! je n’oublierais jamais les amples vêtements et la… Continue reading
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Citadelle
je me lève à l’heure du rossignol je prends une tasse de café et fume je rase ma barbe en ce jour d’automne en berne je m’habille et la lampe masse je mets Quieter Than Silence à l’écoute et me berce je lis un peu et l’horloge s’attarde sur mes paupières je mange un bout… Continue reading
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Amel
tu es matinale tu es dans la salle de bains tu viens de prendre une douche tiède tu exhales un bon parfum tu portes un foulard bariolé à la taille tu es devant ton miroir planté sur tes deux petits pieds nus tu as les cheveux lourds tu as ton corps à moitié trempé tu… Continue reading
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Alcohol
je buvais pour des réveilles ivres je buvais parce que j’ai le sommeil agité en suivant une thérapie ou en fréquentant une mosquée je buvais pour effacer l’affront je buvais pour me le rappeler sans raison aucune ou pour un tas de balivernes je buvais parce que j’avais une âme je buvais parce que j’avais… Continue reading
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Le jardin des solitudes
à Joël. qu’il tend son soul les ailes déployés ou qu’il revivifie sa verve transposant son regard de prince sur les choses animées revues debout qu’il garde son cul au chaud ou qu’il veille sur les statues de pierre étouffant sous son duvet de plumes le divin souffle de la nature indifférente hostile un cygne… Continue reading
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Après quoi
je me noie de ce froid sombre une catastrophe se profile sur ma tête et des rafales de vents reviens-moi mon petit bulot reviens ! je me convaincs de la banquise de tes pupilles asséchées que rien ne fut jouer d’avance rien n’est jamais perdu ils nous ont offert un destin sur des parchemins une… Continue reading
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Qu’est-ce que…, c’est !
à François. tous les loups ont un poème sauf un l’idiot de la meute lui il préfère réciter les poèmes de la meute tous les dieux ont des fidèles sauf un arés de l’olympe lui il préfère étendre le règne sur la discorde tous les hommes ont une hutte sauf un le fou du village… Continue reading
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Au revoir le jour
à Noussia. Trop de beauté peut nuire à votre équilibre psychique. Source inconnue. les étoiles sont lointaines les étoiles sont proches qu’importe où je suis je vis cela me suffit les étoiles parlent les étoiles chantent qu’importe où je vais je suis cela me suffit les étoiles dansent les étoiles rêvent qu’importe qui je suis… Continue reading
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F.
à la ville de Milla. exclu, parce-que d’une condition pauvre, pour le bien et pour le pire, mais surtout dans le pire des mondes ! comme ma solitude que je mène contre vents et marées, n’est-elle pas jouissive ! un chœur dévale enchaîné à la galerie de cristal : vie d’ascète cristal tout change autour… Continue reading
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Conceptions
la conception de son cœur-hiver est rude sa joie me polarise il ne m’appartient plus il est célébré ce couchant magnanime vous rassérène, – chut – chut…! un froid désert le cœur des vides le cœur des pleins de bonheur la conception de son cœur-hiver est rude ses gouffres qui scintillent oh, le feu de… Continue reading
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De soi
es-tu l’arpenteur des dédales d’un songe ? un tout où passe une lourde stupeur un tout dans les intervalles d’un bonheur minime comment les nuits se soulèvent sous tes yeux ? le froid de tes rêves de doigts délurés comme chavirer l’âme de tes écrits combien de monstres marins te faut-il avaler ? tu connais machin… Continue reading
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You – You
à Linda. Cette nuit le même rêve les a visités Ils ne s’en souviennent plus mais en ont la certitude s’étant réveillés la main dans la main J’ai rêvé… dit-elle Je sais… dit l’autre Seul l’amour. Abdellatif Laâbi. Hier Je voulais en finir Aujourd’hui Je veux vivre Demain Demain est une langue étrangère * Salut… Continue reading
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Un couple en balade Fr/Arab
ils marchent à travers bois : 45 min ! ils admirent le couché de soleil : 20 min ! ils échangent un baiser : 11 secondes ! ils laissent quelque chose d’eux sur la berge : 32 min ! ils reviennent sur leurs pas : 1h24 ! ( Poème inspiré d’un tableau abstrait d’Ikea ! ) Continue reading
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Syndrome moderne
dédié aux élèves de l’école primaire Saliha Ouatiki. Un nuage passe, Il fait noir comme en un four, Un nuage passe. Tiens le petit jour ! Impressions fausses. Paul Verlaine. c : curriculum vitae combeau commissure commissaire cunnilingus ronge le nez o : o est criblée de balles obniv.com or ordures obélisque omnivore p :… Continue reading
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… ! Fr/Arab
boum, boum, boum : la grenade de la plante verte boum, boum, boum : la balle entre mes jambes boum, boum, boum : le cœur dans ma poitrine boum, boum, boum : la déflagration au petit-matin à Bordj Menaïel boum, boum, boum : la cuillère dans ma tasse de café boum, boum, boum : ton joli nom dans ma tête… Continue reading
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Les hantises Fr/Arab
j’imbrique mes chantantes redevances avec les figurines abîmées sous ce ciel inodore décharné tout fuit d’une fastueuse porte des ponts comme cet oiseau qui surplombe la céleste ville … et me hante ! l’entrée d’or fontaines ensemble désir inachevé perdre le nord le noir du rejeton c’est un crève-cœur c’est une baliverne de première l’œil libre… Continue reading
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Lignes Fr/Arab
indélébile droiture félicité dubitatif invitation cible poils cloaque chômage opinel et ficelle bleu lévitation je ronge un ruban infect cousu sur mon cœur est-il question de solitude, ou d’une quête ? Continue reading
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Les visages Fr/Arab
à l’un du chemises qu’un rien lui miel processions idylle chemins ombragés douceur prohibé souffrez celui qui prend la corbeille il y en a plusieurs à l’usage pour ce recueil la votre est la première Continue reading
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J’irai au fin fond du monde et voir de quoi est fait mon rêve Fr/Arab
oh, Dieu, combien est dur d’aimer ! non pas… non pas la vie, c’est dur d’aimer ! ( elle va chercher de l’eau au fond du puits ! ). à quoi bon mon cœur de souffrir autant ceci est mon adieu, ceci est mon adieu… ! ( seul devant des ouvertures ! ). hiver cheminées… Continue reading
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La manière d’un étranger Fr/Arab
toi donner à manger aux enfants que moi j’adore lui privatif exfiltré de la vie belle même de son salut quoi dis pas enfants grave prie nous aimer quand la la la… la ! qui moi de vous jaloux adieu, adieu… bel étranger ! Continue reading
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Dérive Fr/Arab
à mon oncle Hakim. est-ce qu’une œuvre se construit sur de la douleur, certainement ! moi, je serai poète, un poète de génie. anémone des bois le brouillon d’âme atmosphérique une rivière à vents de l’enfance fantasmée forte comme ses remous d’égout d’anciennes voix troublés et anéantis chute du sens en cataclysme je donne… Continue reading
Bienvenue dans mon atelier !
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