je
me
noie
de ce froid sombre
une catastrophe se profile sur ma tête
et des rafales de vents
reviens-moi mon petit bulot
reviens !
je
me
convaincs
de la banquise de tes pupilles asséchées
que rien ne fut jouer d’avance
rien n’est jamais perdu
ils nous ont offert un destin sur des parchemins
une rencontre à vivre
je
me
termine
de l’interminable orgueil
une brindille m’enchante effrontément
cette brindille déchire mes tempes
j’ai goûté à l’hypocrisie de ce monde
si j’y prenais racine
je
me
figure
de l’étrangeté de ta présence à la fête
la scène se déroule juste à côté et où tu te tiens
derrière cette cloison qui sent la flanelle des champs
comment prétendre à un accès
là où il n’y a que défaite
je
me
flagelle
de trop de remords
comme chaque bon samaritain
je ne sais comment poursuive ma tache
empli de ton été et tes rires
tu me manques
nous tendons vers le plus beau chez les êtres
un idéal