les démons assèchent les illusions de ma chair malléable :
les manquements à la soif, cent fois répétés… !
seul cette mémoire me tient captif
le vent souffle sur ce qui reste de mon territoire
refuges et désœuvrements
le changement s’est intensifié
dénommée : ruine.
ainsi vont les tourbillons dans l’âge d’un cœur
un sablier où le sable ne tombe pas
elles se lèvent les paroles oubliés au milieu de la brume :
l’ensemble des restants : ô sombre forêt, rendez-nous s’il vous plait sa dépouille, nous nous acquitterons devant les morts et les vivants !
il n’y aura pas de cérémonie funéraire
il n’y aura pas de coups de feu
le point de vue du mort :
les guerres intestines font encore des émules !
( un loup gris se penche pour voir… )