les démons de la nature assèchent les illusions de ma chair malléable :
mes manquements à la soif, cent fois répétés… !
seul cette mémoire me tient captif
le vent souffle sur ce qui reste de mon territoire
… refuges et désœuvrement !
le changement s’est intensifier
dénommée : ruine
ainsi vont les tourbillons
dans l’âge du cœur
un sablier où le sable ne tombe pas
se lève au milieu de la brume les paroles oubliés :
l’ensemble des vivants : ô sombre forêt, rendez-nous s’il vous plait sa dépouille, nous nous acquitterons devant les morts et les vivants …
il n’y aura pas de cérémonie funéraire
il n’y aura pas de coups de feu
le point de vue du mort : les guerres intestines font encore des émules
un loup gris se penche pour voir…