combien seul sur une terre étrangère
et dans le noir de ce jardin
me reviens ton image radieuse que je touche
dans toutes ses aspérités, mon chemin …
à chaque grand virage tu n’as jamais cessée de m’aimer
sur toutes les tours de garde et devant les âges
notre relation aussi bref qu’elle fut été intense, rare et sublime
c’est de tes gestes, tes lèvres accueillantes…
je peux encore sentir tes bras autour de moi
je te pleure, mon amour perdu
je me laisse descendre dans l’œil du silence
une perle qui coule à jamais
combien il est difficile de construire sur le long terme
je lis sur cette dernière seconde la nature de tes imitations
toi, tu es étonnamment une femme
dont j’admirais plus que tout la conformation astral
te souviens-tu des arbres qu’on a capturé en photo
j’y suis aussi fantasque qu’au cœur des nues, ma source de calme et de régénération