Quelque chose d’un au revoir

À Nathalie.

il me semble et ça m’en à tout l’air d’une romance sans paroles. confiante dans les faubourgs et les troquets, tu faisais la guerre aux hommes bibliques.

une mythique vocifératrice.

tu étais une petite créature qui trouait mes nuits désincarnées et solitaires, tes cheveux rayonnaient sous les lampadaires de la ville.

il y avait de quoi avoir peur !

mes mains en quête d’une nouvelle limite tremblaient sur ton corps, je te rhabillais de fripes espagnoles et rêveusement, je m’abandonnais à tes lèvres à demi closes.

j’essuyais la honte du ciel en me jetant entre tes bras.

il pleuvait sur nous

il pleuvait

tout me dicte

je noircis mon cœur badin

à l’encre du jour

nous étions pré d’une lampe de nuit, nous fumions parmi de tendres jeux qui nous animaient. nous vivions follement et cela te semblait bon, ô nocturne soleil !

je croyais entendre tes faits d’arme: je n’ai pas les voiles. les grandes et blanches, est-ce que tu comprends ? la grêle m’appelle et ne me cherche pas des noises !

nous dormions à petit feu cette nuit là.

une pensée heurtait l’argile de mes mots, une formule désuète et cruelle, celle au fond où tu n’étais rien qu’une comète pour un bédouin. le silence retombait entre nous.

comme pour durer cette fois-ci.

la lampe s’employait à veiller

la lampe s’était figée

une couronne des anges

tes silences sont parfois long

à la détente

je cherche depuis tes yeux de différente lecture, je les cherche partout où s’immisce le doute de mes songes. tu pleurais après tout le jour de nos adieux.

je considérais ton double totem, curieux de toi.

les autres filles croisées dans les rues, les bars, les trains… etc. elles ont toutes ton sourire, mais rien d’aussi fauve que l’expression de tes yeux.

je voyais des châtains et des rouquines, les coquines !

la méditerranée nous sépare… – euh puis quoi ? de l’autre côté tu ne portais pas de blouse en fer ou de henné, mais est-ce que tu affiches toujours ton inimitable masque ?

je revois l’abîme qui nous distinguait

comme ton éloignement

une romance sans couverture

jusqu’au jour qui se farde

de tes yeux

Un air est fredonné par là. Centre ville, Bordeaux.

je te retrouve toujours dans mes souvenirs, disponible et abordable comme au premier jour… !



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