le doux souvenir du parfum de tes cotons blancs, si lointain et pourtant persistant, n’est-ce pas une merveilleuse coquille d’été ?
je te préférais au fond moins pudique.
je me confonds avec ton humide chaleur, l’auguste de ton austérité évanescente et mielleuse. un flash : je me demande si un jour tu me seras salutaire.
la brûlante femme mortifère et nue, perdue sur le lit douillet de mes souvenirs, ce même lit qui aujourd’hui te pleure. tu ne m’as à vrai dire jamais quitter.
je te nomme nuit nimbée.
je referme tous mes vœux altérés
j’essaie !
une eau morte
faussaire aux yeux de Z le chien
la calotte rouge
l’impossibilité de te trahir me fait défaut, je ne peux taire mon éducation et mon tempérament. la vie y est aussi pour quelque chose, est-ce une accumulation ?
je n’ai rien su dire sur la nature de mon amour pour toi, si ce n’est le trouble de mes yeux de silence étouffé. je devrais arpenter d’autres chemins pour colmater.
je commence à accepter l’usure de ton absence, comme voir le feu et les pierres s’entremêlaient, d’innombrables soleils du mauvais côté du panorama… etc.
le plus terrible est que je n’y peux rien.
une déprime circule entre les meubles
un air léger que je fredonne
les distributeurs de films
toujours avec le petit pincement au cœur
hier est l’éternel note
je regarde par la fenêtre cet oiseau qui nous prête attention, ses ailes pourront peut-être portées nos pas vers ton pays, parcourir le ciel en un éclair et recommencer.
les embrassades sans l’esprit de la fête.
il n’est que trop distrait de disparaître, un tragédien. lorsque tout s’écroulera on ne vivra qu’avec des bactéries. je me dis qu’elle sera longue la route vers un ailleurs.
j’ai failli oublier déteindre la cafetière, défaillante comme la mémoire que j’ai de ta peau. je bois une dernière tasse avant le repentir.
qu’est-ce qui peine ainsi à rendre l’âme ?
tu verras que c’est dans une boite à rêves
le bonjour de toute éternité
air glaciaire
et puis une étreinte
et puis… !
ton absence est comme quelque chose qui ne tient pas à grand chose… ta prochaine rupture peut-être nous réunira !
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