À la ville de Boumerdès.
je retrouve mes histoires d’antan, comme le même bateau qui passe. j’étais un brin défectueux, sans rien d’abstrait. je déclarais mes positions.
une somme répétitive en soi, peur native !
nous étions tous deux dans le calme de la baie, le ciel était une coquille d’œuf cassé et nos miroirs étaient neutres. je recoiffais ses cheveux qui ondoyaient.
un manège aux couleurs glauques tournait sous la neige, rien ou personne sur le sol déserté. elle avait froid sous ses vêtements et sous ses paupières bleues.
une garçonne qui comprenait peu, parfois tout !
le temps de nos retrouvailles était désordonné
je sommais mon cœur par l’enclos de son alchimie
je lui disais qu’elle pouvait m’aimer comme fuir et est-ce qu’elle était mon amoureuse ? il y avait ses yeux et sans le secours des vents l’après-midi aurait été pesante.
elle me parlait de sa recherche d’un you-you qui lui soit propre, cela arrivait environ à la puberté. elle avait même brisé une tuile avec la force de son bras.
un art martial où elle excellait.
je rêvais de la retenir encore et ne plus m’occuper des affres de l’amour clownesque, me dédommager ! je voulais rester près d’elle longtemps.
le miens chagrin est sans fin
l’heure culmine pour de beaux adieux
il me revient une chanson d’école, je me vois courir entre les arbres et une fontaine, les enfants qui courent et me halent… ! je n’étais qu’à son corps à moitié nue.
les souvenirs ont des couleurs de regret et ses baisers sommeillent sur mes lèvres qui brûlent, comme son emprunte que désormais je reconnais.
ne serait-ce que pour le bleu des paysages, l’amour d’une femme… etc. il faut nous survivre et abattre les cloisons, essayer même d’en jouir ! les essences qui me rendent.
l’irritation des niveaux d’affection
je ne rencontre que ces deux cas de figures

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