À Ibtissem.
pour la préservation de vos cœurs endoloris, le thermostat de ce poème à été réglé pour une température corporel de 42° environ.
comme ce petit rocher au bout de mes doigts, tu es allongée sur le flanc gauche et tu me parles… je tends vers tes lumières dans le lointain.
serre-moi fort à perdre haleine.
je vois tes sidérantes planètes de beauté et comme un prélude à nos soirs bleus, toi tout habillée. mes dents mortes mordent ton oreille fendue.
si tu es une fleur, je saurai être la tige.
mes mains lentement caresse ton corps qui joue, les mêmes mains qui se forment au mythe du sommeil trouble des eaux. attends-moi, je te rejoins.
je gravite autour de tes veines de métal
tendre serpent ! tendre femme !
c’est le loup
qui surgit
pour manger la fille
simplette
avec des fossettes
que je trouve
superbe
Ibtissama
c’est bien toi
personnellement
que je cherche, éperdument
et tout simplement, depuis longtemps
je caresse ton con silencieux par la force d’un canaris qui tremble, est-ce la petite mort des anges sur tes yeux ainsi larmoyants ? j’acquiesce tes sursauts.
la part de rêve que je te lègue.
nos baisers corsés au goût de karité, comme un gage de suprêmes sentiments. tu es du côté flamboyant de ma triste vie, là où il n’y a personne d’aussi chéri.
la bouche de mes longs soupirs.
la nuit est talonnée de nos imaginaires qui se sont imprégnés de nous-mêmes et applaudis, peut-être la dernière de non-vécue ! tu me fais vibrer.
lâche terriblement et humain !
tu portes toute mon enfance
l’autel païen
les agréments secrets d’une vie incendiaire
et ses dangers et ses tourments… !
le noir besoin d’un ventre monstre et humide
tellement phallique ! tellement fatidique !
les chemins qui se croisent chez le dieu des carrefours
la complicité offerte du monde juvénile
j’enveloppe nos soirées de mysticisme sauvage, avec toi jusqu’au petit-matin, parfois
tu claques les portes sur le premier arrogant qui frémit, ostensiblement. je tiens tes nébuleuses parfumées avec mes doigts de neige, te possède.
comme toi en moi.
j’adore mordiller tes tétons qui pointent comme des outres à fleur de miel. ton visage éclaire mon visage, la lune s’est couchée sur nos cœurs avides.
je hume et embrasse ton coup ainsi que ton cul maladive, la lenteur de ma langue trompée de cire à longue chaîne te lape tout entière.
sel du ciel ! merveille du ciel !
je te désir à l’échelle d’une femme
mon cœur t’appartient dans la durée sans condition
un soir dans tes vieux jours
lorsque tu seras assise pré de ton radiateur
repensant à tes jeunes et belles années
tu te diras A. m’a célébré, pense-y bien !
comme l’avez fait avant toi Hélène de France
le doux secret de cette maxime se cache dans ledit poème