derrière les fenêtres de ma chambre séjourne une mini tempête, et plus haut, la cime des arbres grabuges violemment. les sacrés monstres qui me hantent.
dans un clair-obscur Souade coud une laine. elle est belle. elle le sait. j’observe ses actions habiles et passionnées, comme quelque chose d’une Parque.
je crois entendre une toux appuyée, et puis rien… l’épreuve du réveil ! je jure à l’aube qui suit de changer la mélodie des fils, mes yeux larmoyants filent entre les lignes.
je maintiens le cap sous la couverture
je médite une récidive
chut, plus personne ne bouge !
un coup de tonnerre du mousquetaire
l’éphéméride des répliques
la proximité de cette nymphe aux allures de paysanne d’autrefois, aux tétons chantants avec des parfums d’huile d’olive qui donnent faim me soulève.
le cœur ardent.
je pourrais être son têtard qui stagne sur sa blouse de satin, – ça devient grotesque… ! une petite grenouille qui bruite la texture de l’air ambiant, – tu continues… !
je suivrais le rythme et la moiteur de ses jours volés, les pleines caresses au téléphone à batifoler, – ce n’est pas fini… ! l’argent de ses aiguilles qui brillent… etc.
l’âme sonde le vide de la pièce
les mots restent suspendus sur ses lèvres rouges
une fumée blanche
l’âme s’élève des grands foyers
de Tizi-ouzou
c’est une travailleuse… attention, attention, attention ! il ne nous faut surtout rien dire, sinon languir au fond du lit, un peu transi d’amour par son rictus diablesque.
encore plus mystérieux des yeux.
comme seul les froids d’hiver savent faire de mes jours paumés, convalescents. c’est le jour de la reprise scolaire, peut-être bien qu’elle me devine !
je sors rejoindre le cours d’un nouveau ciel sous une pluie cinglante, mon cœur me tient au chaud. je ne rajouterais qu’un mot quant à cette époque: primitif !
j’en voulais à sa compassion
je n’espérais que la revoir le lendemain
une longue route
les grilles sont pour le louveteau
des nues
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