comme s’amarrer sur de fabuleuses îles, je plante une graine en vous, aucunement surpris par le sort de nos vies, aussi futile soient-elles devant l’inéluctable.
vous n’êtes pas obligé de tout comprendre, mais il vous faut rester attentif. il faut s’envoler aussi de tout son être, s’envoler ! et voir où cela vous mène.
vous devez arpenter l’échelle du temps jusqu’à vos origines lointaines, pour mieux vous défaire. un homme défet de la médiocrité verra dans des eaux limpides.
croyez en vous comme Hercule ou un millier de montagnes
un jour vous récolterez de plus grandes joies
un amour de soleil
les rappelles viennent de dehors
en saluant le transistor
je voudrais pour vous des ciels meilleurs et doux, un renouveau dans l’espérance et la bonne humeur parmi des éclaircies indéfinissables qui se profilent.
je vous encourage également à réinventer votre histoire personnel à l’infini, un magma inexploré et intense. les volcans sommeillent et ne s’éteignent jamais.
il n’existe entre nous aucune frontière, ce qui reviendrait à mentir. il y aura un baume les plus salutaire sur nos anciennes plaies et l’aventure sera tout aussi extraordinaire.
sortez et faites des rencontres
chantez encore plus fort et faites trembler notre demeure
une vue sur l’orient
je perce le ciel inodore
un sourire éclot
peut-être qu’un jour prochain, un peu oublieux de vous-même, vous serez beau pour le Grand, le Trait et le Saut. vous serez un tout, un monde libertaire à vous seul.
nourrissez vos expériences d’amour, de philosophie, de musique et de poésie. plus rien désormais n’a de l’importance, lorsqu’on est avec une sœur, un frère.
je crois aux générations futures où jamais rien ne sera plus pareil. je dois être un peu naïf, mais sachez qu’il vous faudra tout reprendre dans un avenir radieux.
de vous à moi qui lancera les paries ?
je saluerais toujours votre imaginaire sans filtre
ensemble ici et ailleurs
une fête des cœurs
j’entends l’aubade éperdue venir
comme une échappée
dans mes plus vieux âges et au plus lointain mouvement… je sens comme une certaine désinvolture devant mes souvenirs aigris !
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