il faut croire que j’ai vos visages sur le dos tout courbé, que dois-je faire aujourd’hui de votre absence ? le crève cœur de mes suppliques reste sans écho.
j’ai la tête hors de l’eau javellisée, à peine juste de quoi me narguer. je tiens difficilement sur mes supports et c’est bien le retour de mes erreurs passées.
je ne fais que parler au fer comme un coléoptère, ne vous inquiétez pas outre mesure ! je vous demande de ne plus déranger le monstre dans son estuaire.
je recréerais la magie de nos rencontres
les promesses oubliées
les amis… !
si loin autrefois
je caresse le manche de mon gilet
la chambre est ma mémoire qui s’égoutte et je vous revois me sourire les après-midis d’été à la plage ou partout ailleurs. envers vous tous, j’ai eu tort.
je crains de ne pas avoir compris très tôt le sens d’une amitié, d’être passé de plein d’autres surprises. je ne regrette rien de ma vie passé à vos côtés.
nos vies enchevêtrées, royales !
j’ai eu de la chance de vous côtoyer et de vous connaître, vous étiez mon or noir inespéré. je me heurte depuis à ces fichus murs denses qui virent au rouge.
je consigne les airs de nostalgie
un bonheur parfait ne dure qu’un temps
la lune sans bruit
accroché à la chair de l’escalier
comme un retour à la nuit
je me noie dans les yeux d’un chiot taquin, il aimait les œufs et courait dodelinant après moi. il m’est impossible de m’en détacher.
j’écoute plus en dedans la myriade de mes années perdues, comme se rendre à la pire des vérité. les mots au goût douteux et métallique me raclent la gorge.
je sors métamorphoser d’un hôpital et le corps indemne, c’est l’été au soir d’une intime révolution. il y a une légère nessma, je me déverse pour ne plus manquer.
je me trouve effrayant à tout endurer
le sort de la jetée des âmes
soir d’été
l’histoire d’un chien défunt
avec un os
je suis une peluche aux yeux arrachés qui écoute, Lacrimosa de Wolfgang Amadeus Mozart.