ils avaient bu beaucoup de cafés et ils avaient dîné dans de charmants restaurants, le temps était leur allié pour se découvrir, s’aimer et aménager ensemble.
ils avaient tout pour être un couple heureux et ne passaient jamais inaperçu dans les rues. elle lui offrait des charentaises pour sceller leur union, et lui un bracelet.
ils n’étaient pas portés sur le sexe et très vite à la question où se jouait le nerf de la guerre, ils répondaient en leur fort intérieur, ailleurs !
ils partageaient le même exil.
ils étaient très proches l’un de l’autre
un ciel sur l’autre
la caresse des saisons
un méli-mélo de traits gris
des lézards blancs
ils fréquentaient avec enthousiasme les cinémas d’auteur, les musées et les salles d’exposition sanguinaire, car il fallait avoir des sueurs froides.
ils se mêlaient à la foule dans les célébrations d’une quelconque divinité païenne. les bars dansants étaient plus pratique en vue de leur proximité.
ils arpentaient le satin du pilat et lascaux pour admirer les fausses peintures rupestres. une sacrée aubaine pour deux amoureux nouvellement installés.
ils avaient quelque chose des rayons de soleil
la lenteur du vol des oiseaux
l’humeur espiègle
un léger silence de cœur
entre les lignes
ils parcourraient à eux deux tous les arts et par tous les chemins, comme les livres lus qu’à moitié à deux voix, les repas entre amis jamais entamés… etc.
ils partaient de longs week-ends en personne consentante dans tout le territoire et une fois à l’international, une révélation d’une profonde amitié.
ils étaient sans port d’attache.
ils finissaient par attraper la nausée pour leur vie de couple, les sorties ne suffisaient plus à satisfaire leur quête respective. ils consultaient pour cela des psychanalystes.
ils se traînaient les adeptes du dehors
ils ne s’y reprendraient pas une seconde fois
les amours en carrousel
je brûle celle qui tombe au sol
des vieilles théories

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