les mauvaises nouvelles parcourent des univers, comme nos rivières qui sont taries. les chemins sont balisés autour de l’ordinaire douillet.
tu as passé l’orangerie au crible de tes doutes et déductions, tu ne vois qu’un homme de boue et les bienfaits de son Dieu qui déclinent
tu vois aussi un couple à la verticale avec une écharpe autour des cous, peut-être des pendus, ce sont-ils noyés sur la dune ?
un homme debout sur sa colonne
il tronque ses vicissitudes contre un stylo
un costume noir
la vie est une bavure irrésolue
à quand la masse
nous pleurons que les anges et ce n’est que de la chair à canon sous couvert d’un jeune dieu. ils ne pleurent plus, comme une dernière révolution, une insipide !
ce n’est pas comme s’ils savaient se cacher, mais très peu s’offrent ! il aimait rougir ses seins, elle ne jurait que par sa queue pendante.
ce n’était pas fait pour durer.
ils cherchaient peut-être le lieu où naîtrait la formule, sans avoir lu Rimbaud ! ceux qui goûtent à l’étude des jours valent les exégèses et leurs interprétations.
les vents sifflent entre les corps inertes
les vents se brisent
se recueillir en silence
les blanches bougies recouvrent le sol
imbibé de sang
ils s’en allèrent au coucher du soleil la main dans la main, comme un couple ! ils avaient le ciel de la terre sur les yeux et une mouvance qu’il faudrait taire.
le sable est en perpétuelle mouvement dans l’incroyable désert, beaucoup de choses bougent. le voisinage n’a recours qu’à sa nature parlante en boucle.
quelque part en place deux amants se sont donné rendez-vous… ! ils avaient la foi en une entité élevée, ils n’auraient autrement envisagé que l’écorce.
on ne meurt jamais qu’à nous-mêmes
la dîme des êtres purs
une aube d’été
l’homme pardonne à la nuit
de ses revers
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