on avait quelque chose d’héroïque lorsqu’on revenait d’Alger, aujourd’hui… nom de dieu ! quel aujourd’hui, l’uniformisation ? je déplore mon pays de poésie.
je n’étais pas fait pour la compétition, les rivalités m’insupportent, allé toujours plus haut et plus fort, c’est bien foutu pour du bétail ou à la télévision.
l’eau leurre plus d’uns.
les visages défaits que l’on entrevoit en nous-même pour retrouver une dignité flambant neuf, et leur souk, et leur stuc… blanc évaporé ! Arrière ! Arrière !
si peu de choses me nourrissent
beaucoup me dévorent
un spectacle d’ombres
l’eau coule sur les murs
des arènes
j’exècre cette culture et en général vos ensembles ne tiennent pas la route, je garde seulement le bon souvenir des jeunes filles en maillot de bain.
l’une d’entre elles prenait des trains dans mon malheureux cerveau : on te chérira ! on t’oubliera ! un tas d’autres mots comme les trains qui se croisent.
j’ai traîné ma douleur de saison en saison, Ursula à moi-même. je n’avais pas assez de ressource pour franchir le pas: IL NOUS FAUT VIVRE AVEC LE DÉGOÛT !
elle brûlait d’envie pour une cigarette
elle bougeait
quatre heures trente
enveloppé du silence de la nuit
tu reposes
les états d’esprit dans le sport sont drôles, je cherchais simplement quelqu’un à abattre et finir dans un bloc terminal, puisqu’elle rejoint l’une des fins souhaitées.
les commissariats ne sont que des verrières avec des registres, le bon flic et le mauvais. il y aurai bien sûr des commissures attendrissantes.
faites attention, le crime vous guette !
à quoi on reconnaît une prairie d’une autre, un homme bon d’un sage, une nouvelle d’un roman… etc. quand tout se vaut dans le grand songe ?
peut-être que demain le soleil se lèvera
demain sera le lieu
les couloirs sombres
le récit peut attendre l’aube
d’un dernier baiser
dès que l’on parle d’une pierre, on pense précieuse… sauf pour le néophyte !
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