la mort se résume dans certaines régions du globe par un échec personnel et cuisant, dans d’autres par un aboutissement. la mienne sera une célébration !
un fort moment de solitude.
j’ai cessé de pleurer celle des poètes qui m’a toujours attristé plus que quiconque. ils savent englober le tout, même dans l’inachevé, le bancal… etc.
le but de tout à chacun à vrai dire est de finir, ce qui n’exclut pas nos oscillations ! je pense à l’ultime fin tant de fois souhaité et je fais patience.
la mort tend vers l’éternité
comme une tête pleine posée sur un oreiller
la chaleur des blancs
ils frottent l’extase du poème
à la réalité
nous sommes cependant de passage, des êtres en devenir pour encore autre, débarrasser sans doute du poids de la chair et plus sensible en profondeur.
ces états ne sont qu’une métamorphose perpétuelle, semblable à une vague qui frappe inlassablement les mêmes rivages rocheux, hypnotiques.
je ne raconte rien que les innés intuitions chez l’humain, mais ce que j’ignore le plus est qui je suis ? à part quand je me mens.
le pire de tous les mensonges !
je brosse un portrait au fils des pages
je reviendrai parmi les lyres et le tabou
en dessous de tout
la couleur du ciel est jaune
comme un bendir
je repose un regard bien veillant sur l’erratique passé, est-ce encore moi ? je me suis situé à la frontière de ce qui m’entoure que trop tard et dans le retrait.
les hommes hantés par l’idée de la mort conçoivent l’existence comme un moulin sous les intempéries, il n’y a aucun remède et aucun réconfort qu’ils n’envisagent pas.
la cité les a perdu.
la terre indistincte qui est grande et vaste pour les âmes charitables, je dois essayer de les reconnaître, de les approcher… etc. en demeurant.
l’altruisme m’est désintéressé.
est-ce que j’accepte le doute effroyable et glacial ?
est-ce que nous sommes des êtres sacrés ?
au jardin d’éden
les poètes sont glorifiés
qu’Allah soit loué !

je suis arrivé à un stade où je me demande si la mort en poésie, est elle-même une solution poétique !
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