un jour je serai votre prophète, un moderne, l’un de ces jours d’une insondable nuit ! je colle les murs en papiers de mains froides pleines devant.
je suis quelqu’un d’endurant, un paysagiste œuvrant pour Dieu et sa création. je me demande pourtant si je serai assez solide pour l’amour.
je ne fais plus avec la question de l’être, un funambule sur des strates. je me dilue dans mon imaginaire et la poésie d’où je ne sais rien m’est pourtant familière.
toujours dans un but
je lutte pour mon compte
une lecture de l’âme
l’ombre d’un chat me rappelle
à son écho
il fait nuit de mille et un soleil et vous me questionnez sur mon adolescence, sur l’œuvre des anges sur terre… etc. vous oubliez presque vos besoins enchaînés au ciel.
je vous dis que maintenant plus rien n’a de l’importance, je vois en vous comme un puzzle, sauf si vous aimez les puzzles ! je retiens le meilleur en chacun de nous.
nous ferons de l’amour un domaine privilégié, même si l’espace en serait réduit. nos cœurs s’accoutumeront et les anges ont leurs parts de travaux universels.
le présent passe par leur écriture
une réalité convaincue
entre nous deux
l’amour appartient à nos rêves
les plus doux
le côté mystérieux des choses ne nous dispense en rien de bien faire, nous cesserons pour de bon de nous enfermer comme dans un songe rattrapé.
les aïeuls avaient un sens démiurgique de la fête !
j’ai toujours pensé que les montagnes ont les courbes d’une femme, la flore son linceul. je freine sur les routes pour les contempler. je les caresse.
célébrons les vieux sommets !
je veux être au plus près de vous, encore plus près que le cachemire bleu que vous aimez mettre l’hiver dans la rue, comme j’aime être en vous.
plus jamais une autre et plus de deals
vers une autre phase de la lune, peut-être !
une veillée d’écriture
votre aura déjà vous précède
jusqu’à l’aube
les phrases qui sonnent creuses comme une directive que l’on se fait à soi-même, contiennent tout l’espace de la nuit.
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