j’étais porté vers les interactions mystiques, comme si rien ne m’arrêtait ou n’altérait mes poussées créatives. une torsion de l’esprit jusqu’à la pointe de l’extrême.
je ne voyais plus les villes sur l’estrade de mon cœur, leurs rumeurs m’étaient possible à engloutir. j’allais au hasard feuilleter l’eau de mes trous blancs.
le téléphone éteint me délivrait de mes tics.
je me réjouissais de la fente d’une fenêtre sur l’éden, la pluie tombait sur mes fatigues. je me voyais trépassé en écoutant lesventsnostalgies et la théière.
on nous disait paradisiaque l’ici-bas
on se déchire avec du pas mieux à t’apprendre !
le dépit des gens lorsqu’un malheur frappe un homme, je l’entendais comme une décomposition, une aubaine. le malheur des uns est le ressort de nos certitudes.
l’autre que moi prie.
les liens d’amitié me marquaient ou se volatilisaient, la perte voyait le jour et engendrait le mal pour une moindre blessure. un monde fou coulait à l’endroit.
le champ en était miné.
je me délaissais pour revenir au vacarme de la multitude, transfiguré. je passerais sur les corps des lucioles, de ce qu’est la pluie à la goutte noire… etc. j’espérais et n’y suis plus.
les visages se fermaient à la providence
je préférais les ânes blancs avec du cachemire
je rêvais de l’Euphrate qui coule de son eau sous les arbres, une blancheur ouatée. je ne retournerais jamais sous la brume vaincre les coups et l’anneau.
je revois les yeux qui pleurent.
je me saturais de tristesses qui me dépassaient, le scalpe des cœurs m’enivrait. je devais en finir avec mes débandes puisqu’il me restait à découvrir l’essentiel.
qu’ils refluent en une chanson grégaire !
je verseabsorbe l’huile de l’étreinte de l’autre côté de la haie, la jarre fêlée. les prières sont un don de soi à chaque instant renouvelées, une prévision à l’entendement.
je débarquais dans l’univers imploré et apathique
je sortais rejoindre la pluie

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