je lisais Dante Alighierie, un poète exilé au noyau obscure. je traversais ses textes où plusieurs niveaux de discours transparaissaient.
il me rendait petit, désuet, flasque… etc. comme sous l’effet d’une eau chaude et l’ascension de son verbe qui transcende me navrait.
le paradis blanc sur bleu ou bleu sur blanc annonçait le crépuscule, le sien. je me demandais comment peut on faire œuvre sans filiation ?
une écriture chamanique
le chemin d’un pèlerinage sans fin
Muhammed et son gendre Ali, les lumières de l’orient se trouvent dans la Comédie bannis, comme avec l’écharde enfoncée des papes.
il n’était au fond question que de la langue, de réalisation de soi-même par l’écriture en se surpassant. la quête de joyaux !
je ne savais comment les mots employés fonctionnaient, mais je savais pourquoi ils devaient être là, triomphants. les choses me semblaient opaques par moments.
les scènes grotesques de l’enfer… etc.
une lecture ésotérique
l’âme sous l’influence des astres
déjà vu
cela fait un toit pour l’été
d’un vivant
l’Amour chantait de Béatrice me faisait sentir une nostalgie de florentin, une édifiante clarté ! je retrouvais depuis cet air en voyant chaque enfant.
la croix que l’on désire sous ses fesses, je m’avouais l’avoir connu. pour ce qui est des personnages, ils m’étaient non-attrayants plus que le reste.
il invitait à la confession.
je ne relirai sans doute plus jamais Dante, il appartient au quatorzième siècle et qu’il y demeure, – quelqu’un veut s’approprier son livre ?
cela est sans appel
je ne sourirai plus à mon bouquiniste
éprouver de la compassion envers un monde perdu et de dégénérés, n’est-ce pas être soi-même atteint de folie ?
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