Après la séance

À Kamel.

est-ce ainsi pour lui après chaque séance, sa glotte ? il prend une serviette, un peu sonné. il tâte l’air en essuyant d’abord son visage à moitié penché sur son épaule.

les gestes sont imprimés dans ses gènes, une frappe. sont-ils des automatismes ou l’essence d’une vérité, qui saurait répondre ? les éléments se confondent et s’insinuent.

il respire le dos appuyé au mur.

il entend les fées qui regagnent les lieux en se promettant de les aimer d’une autre semence. il regarde son corps qui un jour le trahira, sans doute épuisé.

il saute de son plongeoir.

le phare de symbole est fatigué

l’osselet se brise

comme à chaque fois

le portail reste sans réponses

aux mystères de l’eau

il est fait de bras qu’il ne sent plus et deviennent lourds, ils ne lui sont peut-être pas étrangers, mais d’un gladiateur ! ils ont entamé la flamme et tracté tant d’espoirs.

il est fait d’un torse et ses poumons amples qui répondaient pendant la séance sont chauds, olympiens, se développent. il n’a encore une fois qu’effleurer ses capacités.

il revient à l’eau verte avec une odeur d’égout qui sculpte les corps hypnotisés, les plots de départ jonchés de matérielle de façon chaotique… etc. toute son attention s’y porte.

il reçoit le don vivifiant

l’esprit de la bravade nourrie

un portail bleu

les machines sentent le neuf

en coup de vent

il se dit qu’il n’y retournera pas ! il se dit que s’en est assez d’endurer ! il se dit qu’il n’a rien d’un athlète ! rien ni personne ne lui a appris à s’habituer.

quelques uns passent et d’autres qu’on oublie.

il sait que le labeur est derrière lui et que la nuit lavera ses visions, une accalmie dans le schéma de vie qu’il s’est créé. il n’a jamais su gérer la fin d’une saison.

le ciel abonde d’histoires nouvelles et surtout sans épreuves, il y croit fermement ! il y croit comme un engagé qui ment à son capitaine. il marche pour rentrer.

déjà différent !

l’espérance à la fiche

la lune croissante rétablie son œil

les générateurs de l’été

le poème renait de ses cendres

entre les dents



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