À Ramzi.
il marchait en plein milieu de la rue en tenant une petite baguette en bois dans sa main gauche, il était enveloppé d’un drap, de braises et d’un front où perlait la sueur !
il avait des yeux blancs semblables à ceux de Jacob Le Pacifique, et un ciel au-dessus qui l’ornait de son fluide mystérieux.
la rue d’Isly
les esprits sous la chaleur d’été
soulèvent le bleu
un Rai circulait dans l’habitacle des jeunes algérois, les plus anonymes étaient autour d’une statue noyée dans un bocal d’algues vertes.
le sol d’asphalte n’opprimait pas son ombre, il éprouvait une terrible perte. il prophétisait une énième fin du monde.
lui comme moi, comme quelqu’un d’autre, on rêvait de croiser une sœur. une graine pleine d’une vilaine histoire à nous raconter et vibrante d’amers soleils.
les capitales de la frénésie sont toutes ainsi devenues, un spectacle ouvert pour le spectre des moutons noirs.
* les inachevés de Cinq heures après l’orage.