l’atmosphère de moisie qui nous magnifiait, le bleu-noir du ciel, les étoiles, ta peau, je m’en souviens :
comme de ta voiture rouge métallique, une zx de 1991. toi, tu te tenais juste à côté, tes dessous d’habits baissés…
elles filaient en demi-teinte ces punaises, de vraies bêtes théâtrales, elles mouraient autant les grands soirs de fête, les nôtres…
elles brillaient pour toi seule, cette nuit d’été de l’acte bréviaire, – tu les reconnais ces soirs d’été, où chacun avait son dôme ?
tu l’avais bien comprise cette substantifique moelle… nous rêvions à demi-mot nos nuits désordonnées, les algues et le parfum de la berge siliconée…
tu filais entre mes mains vers les rives baltique, mais je t’attendais ! même si je sentais déjà les prémisses d’une nouvelle déchéance…
je me baladais avec ton visage urbain, comme un délit ! une valise cabine entre mes jambes et tout prés, ton esprit qui criait à la cavalcade…
c’était juste des météorites
c’était juste une étoile filante
c’était l’histoire d’un poisson combattant