mes prières mêlées
aux lointains de la harpe arabe
nul ne peut me délivrer
sans promesse de salut
à l’effarement
aux troubles est jetée ma vie
grandir comme les autres
passer les paliers
échos et vents retentissent
mes souvenirs qui m’éventrent et me délient
vous vous figez devant le vide
vous y demeurez in-extirpé
*
remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier
*
il y a des nuages gris au goût du passé et des arbres, sombres comme une allumette. nommons-les la vue, ou peut-être ! je ne sais quoi faire de cet ordinaire éméché, de mes fêlures…
devant la baie vitrée, ma tête posée sur la grande paume, je pense à vous, au pays, sans chercher. l’heure tardif pousse à l’inventaire des ruines, celles que j’ai quitté
je crache de la fumée, une ombre bleue file, aiguisée selon la nuit, le sol, – est-ce un mirage qui danse, un rêve incombé ? je n’attends jamais rien de ce qui se trame
abjurer abjurer abjurer…
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