mes prières mêlées
aux lointains de la harpe arabe
nul ne peut me délivrer
sans promesse de salut
à l’effarement
aux troubles est jetée ma vie
grandir comme les autres
passer les paliers
échos et vents retentissent
mes souvenirs qui m’éventrent et me délient
vous vous figez devant le vide
vous y demeurez in-extirpé
remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier remercier
il y a des nuages gris au goût du passé et des arbres, sombres comme une allumette. nommons-les la vue, ou peut-être ! je ne sais quoi faire de cet ordinaire éméché, de mes fêlures… , me souvenant des ruines
je crache de la fumée, une ombre bleue file, aiguisée selon la nuit, le sol. est-ce un mirage qui danse, un rêve incombé ? devant la baie vitrée, ma tête posée sur la grande paume, je pense à vous, au pays, sans chercher
abjurer abjurer abjurer…