avril 2022

  • Quand les mots

    quand les mots se dérobent du mot quand le port de la mémoire quand le suc de l’œil quand la respiration se fait halte quand l’épave des siècles quand la langue pâteuse exulte d’eau quand le mais est déjà quand la saison des vaches et des mouches quand la chanson tourne quand le lourd est… Continue reading

  • Chants

    à Narimane. Où est F. ? Je ne l’ai pas vu depuis longtemps. F. ? Vous ne savez pas où est F. ? F. Est dans un labyrinthe, il n’en sortira sans doute plus. F. ? Notre F. ? Le barbu ? C’est bien lui. Dans un labyrinthe ? Oui. Derniers Cahiers 1922 – 1924.… Continue reading

  • Funèbres refrains

    à Jean-Baptiste. les aveugles sentent les étoiles avec l’œil de l’âme les aveugles sentent les étoiles d’un cœur en flamme le poète brûle d’un cœur en flamme les chiens grondent de peur sur la terre de Dieu les chiens grondent de peur la ville se dévoile aux heures nocturnes d’une magie et d’un mystère la… Continue reading

  • Pas tant que ça niché

    barbe noire à peine fantaisiste manie fort bien sans violettes sauvages plantées dessus regards cueillis plus de cent frères et sœurs blanche barbe déjà roussie déontologique fleurie fort bien par la fenêtre un satyre cent fleurs d’anges au bout des doigts dites nous : frères et sœurs nous éclipsons les mohamédiens d’ici comme leur fausser… Continue reading

  • Justificatifs de vie commune

    mardi un jour de labeur noir mercredi un jour de labeur noir   jeudi un jour de fête   vendredi un jour Saint samedi un jour de labeur noir   dimanche un jour du Seigneur de la terre d’accueil  lundi un jour d’un arc-en-ciel pour toute la semaine le deal était si tu l’aimes ne te maries pas… Continue reading

  • Un saule est une sérieuse affaire

    par le son des cloches ton spleen tes auto-stellaires branches tes lapidaires heures ta maison en carton aux vents ouverte hantée par ton nom comme un signe, déliriums, ô le cygne blanc ! bat de l’œil très haut sur l’étant vétéran incertain cœur d’un petit-conte sans loups sans loups lignes déchanges, flottaison, ô les migrations… Continue reading

  • L’escale de la matinée

    de coton les sept heures parachutés sur tes yeux opiacés comme des raisins verts un parfum de poème une foudre dans ton cœur comme les éclairs sur la toile d’un peintre bourdonnement quasi lointain vaguement à l’ombre je m’allonge sur les rêves de ta coccinelle de rouge l’écharpe de l’écolier en mal de fenêtres dessins… Continue reading

  • Furies de l’été

    une femme que j’approche que je déculotte derrière ses prunelles parmi les quelques furies de l’été mots transversaux d’une aussi longue frange élans du passé insaisissables couleurs sur-l’-herbe-folle-dont-l’-herbe-folle-raffole ! inquiétude légère doigts qui butinent sautent en d’autres lieux frileux… , – saisis-le ! pointe au corps aigue sculpté par les fées des ruisseaux toile cachée… Continue reading

  • Dur de s’y croire autant que de s’arrêter

    c’était presque religieux ce moment du petit bout de chocolat plein de saletés que l’on mangeait, – puisqu’on aurait tout essayé, même la perte ! toute opaque, toute opaque, toute opaque, toute opaque, etc. du soir… , comme de la nuit une transversale, géométrie de l’objet que soufflent les vents ! que lave la pluie… Continue reading

  • La perte

    fourmilière ballets du bâton rompu nos sourires ou riz au lait versés sous nos pas étouffés pêlemêles tout Traviata nos pas ! mémoire de l’exilé de bout en bout relégué par les odeurs et une béance recherchant l’ouverture diaphane – diaphonique – euh… ! épuisement d’un temps intercalé où rien ne s’assemble et se dédouble… Continue reading

  • La femme aux oiseaux

    à Alice. au couvent une femme s’attarde dans un corridor ouvert aux débâcles, sonde son âme et noie ses yeux qui s’agrippent d’attente sur les feuilles d’arbres ( lorsque l’automne presse le pas ! ). qui êtes-vous ? que voulez-vous soustraire ? solitaire qui observe l’irréparabilité mal dépecé acide j’aspire à une eau qui s’en… Continue reading

  • Fleur de Lys

    départ d’éclairs pucelle qui s’envole avant l’heure départ d’éclairs bleu d’azur intemporel départ d’éclairs départ de la lecture en éclaireur départ d’éclairs du sol au firmament c’est la pucelle ! rougeurs au tronc sonore départ d’éclairs blessure au cœur qui colmate départ d’éclairs départ comme un ultime éclair départ d’éclairs nuées jusqu’au sol départ d’éclairs… Continue reading

  • Dernière rescousse

    nuit et fugues coulent quelque part lentement lamentable de n’y voir rien seuls vos petits mots sous la véranda vos germes demeurent intangibles tremplin d’eau et Amour tenir frissons d’un fossoyeur je vous reconnais en chaque mot êtes-vous en colère ? Continue reading

  • Matin d’été

    à Isylle. rien qu’une amie dans la tiédeur matinal et sur mon lit tout froissé tout envouté rien qu’une amie dans la tiédeur matinal pour recueillir l’intime silence de ses flans de coton de ses yeux rien qu’une amie dans la tiédeur matinal sous la lumière des stores et sa nuque parfumée que je quitte… Continue reading

Bienvenue dans mon atelier !

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