sept heures
de coton
parachutés
sur tes yeux opiacés
comme des raisins verts
un parfum de poème
une foudre dans ton cœur
comme le jaune éclaire sur la toile d’un peintre
bourdonnement quasi lointain
vaguement
à l’ombre
je m’allongeais sur les rêves de ta coccinelle
ton écharpe rouge
amphore d’écolier en mal de fenêtres
dessins d’une abbaye
dessins de ta courbure
s’éveillent
tant de mystères
qui ne valent ta caresse
chant des bois
morsures d’une étrange bête
lente d’une douce confession
effervescent
je m’agrippais à ma bouée de plaisance
léger vent sur les roseaux
tout aussi contre toi
tes âges étagés
sève
peu de zinc !
désolé de te croire verte
ton onir
par toi charmé
comme insuffler une seconde fin
à tes matins
de gris
je m’essuyais par crainte de trop m’y plaire
Votre poésie me touche et me parle fort si souvent. Je commente peu, trouvant rarement les mots pour le faire. Merci! ✨❣️
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