salut au matin
souhaits à la dérobée
lointaine main
vers qui creuse
images jetées à la dérobée
oh, quel GIF !
bol qui se brise
ton cœur inonde mes yeux
chant du rossignol
mains humides
ton baiser sur mes paupières
marcheur de sable
fin du printemps
pourquoi tu ne chantes plus, oiseau
sur un quiproquo
chant campé
de l’oiseau qui rêve de branches
et rêve encore
mes voisins
chantent au-delà de l’éthéré
comme partout
corps qui s’est tue
comme la glaise au four
sens de l’aiguille
entaille de l’ego
le mal des vers se dissolve
entre les feuilles
devant tes yeux
remède et sortilège sont dissous
de feuille en feuille
de front à front
seul d’un regard flou
Poui – Poui
éclats de tes yeux
l’élan de tes premiers émois
ombre qui passe
train qui siffle
à la croisée d’une mémoire
de broussailles
au village musée
où les trains n’ont plus d’odeur
sinon de l’acier
longue trêve
comme le silence des amoureux
dons de l’initié
aube étalée
sur la barbe d’un nageur surpris
par la tasse
de l’azur
dans la barbe d’un nageur échoué
sur une rive
pourquoi il n’y a pas de motos dans les films de Woody Allen ?
quelques ruches
une moto vrombie et part
fenêtre sur l’été
j’envoie des mails, 3 heures du matin :
rêvant de vous
comme un oiseau mouillé
sur le chapeau d’Alice
rien qu’un signe
un tout petit travers
une gifle ou une caresse ?
pas très approprié
ni adéquat, envers vous
vous que j’embrasse
à mi-voix
ne point troubler votre sommeil
d’une aile de vent
je fume
puis une lune…
est-ce qu’on se croise ?
c’est d’un hoquet
qu’une chouette s’est envolée
de mes nuits
cueilleur de rêves
tout le temps, partout…
ça va ? … embrassant vos os