une vague après tout ce temps perdu
je t’aimais dès lors
sur ton idéalisation, je partais très loin
entre tes garde-fous, je rêvais
je te voulais avec violence
je ne savais pas te voir autrement !
maux
gorgé
boiteux
filament
j’arrivais encore à sourire de mes amours défunts
de mes souvenirs parés comme une torsade de cheveux
une autre vague à l’eau : je ne m’ouvrais jamais à tes volutes sereines de la vie à deux, comme des passagères rencontres et leurs métamorphoses, semblables à du morse
tels étaient les paroles d’un poète grave et sublime
et ses renoncements !