je t’aimais dès lors
comme une nuée ardente
après tout ce temps
perdu
je partais loin
lancé par ton idéalisation
entre tes garde-fous
: rêvant.
je te voulais avec violence
d’un lien indéfectible
ne sachant pas te voir
autrement !
maux
gorgé
boiteux
filament
tels étaient les sublimations d’un poète interdit
et ses renoncements !
*
derrière nos derniers soirs de bonheur conjugale
qui m’inondaient
je souhaitais me blottir contre toi
je pulvérisais à la place ton parfum sur ma peau
*
une autre vague à l’eau : je ne m’ouvrais jamais à tes volutes sereines de la vie à deux, comme des passagères rencontres qui jouaient des métamorphoses et du morse
j’arrivais encore à sourire de mes amours défunts, de mes souvenirs parés comme une torsade de cheveux. je ne laissais rien advenir à l’horizon, n’étant désireux que de toi
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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