le poème me traversait comme si c’était le dernier, reclus dans mon grenier
comme le dernier départ d’un train, dernière étreinte…
je croyais qu’il était 11 heures du soir, aucun instant écoulé n’y remédiait
de passage, je ne souhaitais pas m’appesantir
j’étais encore là ! j’y revenais, ressassais
urgence
de la vitesse
renoncements
l’état de mes poèmes : une version diminuée des poésies qui me précédaient
la source n’était plus, me restait l’encre et la poussière
annonçant l’effacement