il me faut vivre pour entendre la poésie de ce monde
il me faut de la poésie pour survivre
je veux vivre pour respirer sans heurts
les mots font mon écriture
je vois le ciel. petit, je suis !
je vois le ciel. croyant, je suis !
je vois le ciel. poète, je suis !
j’ai cherché ma quiétude dans les infinies miniatures
j’ai combattu toute volonté de puissance
je veux respirer pour vivre de la poésie
Chimène est certainement une jolie fille
( il y a une expression qui dit avoir les yeux de Chimène ! ).
je suis l’éternel soupirant
je m’assure du monde
je m’assure qu’il va bien, qu’il chante tant bien que mal
il rêve aussi de l’instant ou de demain
le noyau sera la plate désinvolture et les baisers de l’aimée
la poésie compte dans le cœur de l’humanité
à l’esprit des vents
l’exotisme change, ô terre des conquérants !
je voyage à l’intérieur de mes frontières et en dehors
sur la terrasse d’un café, j’ai vu mes poèmes
la fièvre dans la peau, comme un loup blanc