j’écrase l’herbe pour bâtir un noir tipi, au bois fleuri. je me tiens sous la pénombre des jours en fuites, avec mon dos d’ours à trois pattes ! l’air est un charme à exclure :
je suis ton ange, tiens moi la main
je suis innocente, pardonne moi
souviens toi de nous
souviens toi que tu peux être libre
pars à la rencontre de vierges rivages
c’est un nouveau départ qui s’offre à toi
prends moi dans tes bras une dernière fois