j’écrase l’herbe
sur un paisible bocage
pour bâtir
un tipi
sous la pénombre
avec mon dos d’hérisson à trois pattes
comme à présent prendre l’air
est à exclure
*
dans La femme qui était un livre ¹
le poète ne te drague pas
lorsqu’il est triste
même si le poème t’envoute
plus qu’à voir – une ouverture
pour permuter, de se vivre
le mot qui me vient est séance
*
j’ai longtemps observé les constructions de ma banlieue, le paysage, les lumières du soir et les bruits qu’elle résonne. ah, les étourneaux qui surfacent ! des couples, bien sûr
je n’ai jamais rien su déchiffrer, avec l’intonation des voix; les visages et les gestes de la main, ce n’est pas si évident une main ! l’entre deux est peut-être inconcevable pour l’entendement
je sais qu’il y a des feuilles qui tombent à l’automne, et elles tombent ! cependant, pour une variété d’arbres. les cuivres font appel à une multitude d’oiseaux sur leurs branches
1 ) Recueil de Marc Losson.
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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