j’écrase l’herbe
sur un paisible bocage
pour bâtir
un tipi
sous la pénombre
avec mon dos d’hérisson à trois pattes
comme à présent prendre l’air
est à exclure
je suis ton ange, tiens-moi la main
je suis innocente, pardonne-moi
souviens-toi de nous
souviens-toi que tu es libre
pars à la rencontre des vierges rivages
c’est une chance ce départ qui s’offre à toi
prends-moi dans tes bras une dernière fois
j’ai longtemps observé les constructions de ma banlieue, le paysage, les lumières du soir et les bruits qu’elle résonne. ah, les étourneaux qui passent ! des couples, bien sûr
je n’ai jamais rien su déchiffrer, avec l’intonation des voix; les visages et les gestes de la main, ce n’est pas si évident une main ! peut-être que l’entre deux l’entendement ne le conçoit pas
je sais qu’il y a des arbres aux feuilles jaunes qui tombent à l’automne, et elles tombent… , cependant, une variété. les cuivres font appel à ces mêmes oiseaux sur les branches