à Fanny.
en dépit de ton silence qui m’écorche le sang
l’odeur du jasmin qui me blesse
blesse de mille morsures de serpents
la lune est une amie
le soleil est comme une fête
le jour décline morose
comme les mots que l’on ne peut rattraper
sur mes pays et loin de toi
je suis l’étranger
l’exilé du cœur
je revois par la fenêtre qui apaise mon esprit
le citronnier de l’enfance triste
les lourds portails qui te seront à jamais ouverts
comme me souvenant qu’il n’y a pas si longtemps…
*
je suis ton ange, tiens-moi la main
je suis innocente, pardonne-moi
souviens-toi de nous
souviens-toi que tu es libre
pars à la rencontre des vierges rivages
c’est une chance ce départ qui s’offre à toi
prends-moi dans tes bras une dernière fois
*
je referme les yeux dans tes yeux ! j’ouvre un ciel dans ton cœur ! tu n’as jamais cessé de partir, sans rien emporter de mon amour, sans quoi tout peut changer. j’espère ta venue
de t’aimer, je le crie partout, sauf vers toi ! l’étroitesse de mes pensées m’épargne moult soucis, monsieur Moult et la bosse d’un dromadaire dodelinent dans la ville !
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