à Mokrani.
tu envies l’impassibilité des pierres
comme la musique de la main des vagues
comme la douceur d’un galet sous le soleil
la nature prodigue ses leçons de vie
l’eau salée mouille tes lèvres
tu envies l’impassibilité des pierres
comme leur intranquillité
le marcheur solitaire du désert
qui se détache à l’horizon
qui rêve
et ne se déplace qu’avec son âme
il est un arbre
il est la branche un soir de tempête
sa vie
ses pays sont à tout jamais perdus
que tu reçois
permets-toi d’en prendre part
et si tu veux la gouverner
la voici elle t’en prie
sur le rivage soufflait un vent frais… , sur le rivage un vent frais soufflait sur le caillou ! le caillou au bout de ton sein, le caillou de la nuit, de cette nuit là ! je m’en débâtais n’importe où
sur le rivage un vent frais soufflait sur le caillou de mes nuits, – on aurait dit que les chairs brûlaient ! je moussais autrefois le sable, rattrapé par mes amours et diverses effronteries
sur le rivage par épuration les migrants échouaient, les manques et des tragédies qui soulevaient plus de manques et d’horreurs. l’histoire moderne nous montrait ses horreurs… !
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