Qui s’infuse

à Mokrani.

tu envies l’impassibilité des pierres

comme la musique de la main des vagues

comme la douceur d’un galet sous le soleil

la nature prodigue ses leçons de vie

l’eau salée mouille tes lèvres

tu envies l’impassibilité des pierres

comme leur intranquillité

le marcheur solitaire du désert

qui se détache à l’horizon

qui rêve

et ne se déplace qu’avec son âme

il est un arbre

il est la branche un soir de tempête

sa vie

ses pays sont à tout jamais perdus

que tu reçois

permets-toi d’en prendre part

et si tu veux la gouverner

la voici elle t’en prie

sur le rivage soufflait un vent frais… , sur le rivage un vent frais soufflait sur le caillou ! le caillou au bout de ton sein, le caillou de la nuit, de cette nuit là ! je m’en débâtais n’importe où

sur le rivage un vent frais soufflait sur le caillou de mes nuits, – on aurait dit que les chairs brûlaient ! je moussais autrefois le sable, rattrapé par mes amours et diverses effronteries

sur le rivage par épuration les migrants échouaient, les manques et des tragédies qui soulevaient plus de manques et d’horreurs. l’histoire moderne nous montrait ses horreurs… !



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Vous avez la gentillesse de parcourir ces bribes de mots et de m’encourager. Je tiens avant tout à vous en remercier, merci chères lectrices, chers lecteurs.

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Tout signe refusant le savoir doit être marqué par les mots : Ô toi étoile lointaine… ,— Djaroua Allaoua Ouahbi.
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