à Rabah. et à Omar. et à Hidouche. et à Omar.
Le soir tombe sur le jardin.
Les oiseaux se taisent.
Le silence du soir est un objet perdu.
Le silence du soir propre aux animaux, propre aux oiseaux,
est un objet spontané, naturel, perdu.
Sur le jadis. Pascal Quignard.
au commencement il y avait l’oubli
et toi
et ton corps
l’infini du jour
brûle !
les jours passent
les dédales…
comme la vie en l’air
comme les orteils du pied à l’air libre
où tout est mousseline
je m’en vais sans vraiment partir
passent les jours et viennent les aurores
hélas, je ne reconnais que mon cœur
je ne me l’explique pas
très peu savent
– ils rêvent !
vivre sans vous
et mourir
mourir de vous entendre
et vivre
( ce n’est pas aussi idiot que ça en a l’air ! ).
qu’est-ce qui subsiste
les mots
l’espace
l’espace entre les mots ?
je dois tout à ma couleur de peau et l’intuition
il n’y a aucune énigme
comme une âme égarée // comme une seule nuit
j’achève…
je perds, oui, je perds la raison dans la moire du chaton. il pleut sur la rive de Tigzirt, – si t’es sociable, ma belle ! il y a ceux qui préfèrent la compagnie des escargots
il pleut, il pleut… , la rive de Tigzirt spirale ! il n’y a qu’une orpheline pour guider un aveugle. la nuit qui tombe en trombe, je l’entonne, comme une chanson d’automne
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