au commencement il y avait l’oubli
et toi, et ton corps…
l’infini du jour naissant
brûle !
les jours passent
les dédales…
comme la vie en l’air
comme les orteils du pied à l’air libre
où toute est mousseline
je m’en vais sans vraiment partir
passent les jours et viennent les aurores
hélas, je ne reconnais que ce cœur
je ne me l’explique pas
très peu savent
ils rêvent
vivre sans vous
et mourir
mourir de vous entendre
et vivre
( ce n’est pas aussi idiot que ça en a l’air ! ).
qu’est ce qui subsiste
les mots
l’espace
les mots et l’espace ?
je dois tout à ma couleur de peau et l’intuition
il n’y a pas de secret
comme une âme égarée
pour une seule nuit
j’achève…
je perds, oui, je perds la raison
dans le noir du chaton
il pleut
sur la rive de Tigzirt
si t’es sociable, ma belle !
il y a ceux qui préfèrent la compagnie des escargots
il pleut, il pleut…
la rive de Tigzirt spirale
il n’y a qu’un orphelin pour guider l’aveugle
dans la nuit qui tombe en trombe
j’entonne
une chanson d’automne
Magnifique. Merci! ✨❣️
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