tu m’aimais comme un soleil, comme une étreinte
j’aurais tout fait pour quelques-uns de tes mots sur un bout de papier, l’un de tes sourires que je reconnaissais parfois sur mon visage
de quoi s’alimentait mon amour pour toi ?
je ne le fuyais en rien
je n’y touchais plus
pas de cailloux !
je n’étais que mon poids d’écailles, sinon un clown
je ne saurais d’avantage rien sur les entailles de mon cœur à chaque détour, à chaque abandon
je te pourchassais dans mes rêves, comme un trappeur, arpentant tes cols ! un éconduit qui jouait l’été au piano, agrippait son destin, alertait de ses orages
tu étais au-dessus. tu étais la nuit aussi, comme Leila
je pensais où j’en étais : de ton secours, de ton empreinte
au quartier, je manquais…
je ne retenais presque rien, que les bémols
quels ersatz devenait mon histoire, un bloc opératoire… , – étais-je dévolu à cette autre chose ?
je laissais fondre ton grain dans ma bouche, mon quart de pomme se recroquevillait, et mes yeux de merle, mes trains de fumée, mon singe à cymbales… nul n’y contrebalançait
et puis, houle !
deux âmes se faufilaient derrière ce poème
sans doute plus…
une algérienne, une française…
elle étaient la même : une Eve
Beau! Merci! ✨❣️
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