à Djawhar.
comme le jour qui coule // comme la nuit qui fend
je soufflais le chaud et le froid
comme un courant d’air ! comme un courant stellaire !
la terre était le ciel // le ciel était de terre
les points cardinaux étaient incommensurables
le sang de ma poitrine nourrissait mille fleurs
je n’avais rien au-dessus de ma tête
l’homme cherche à se résoudre
il sonde son âme dans toutes les directions
depuis la nuit des temps
comme allonger sur la lune
tiède et au calme
il répond à des leurres
et souffre de la contrition et des hommes
je ne saurais jamais poétiser : je voyageais – je parlais – j’écrivais. ils disaient que j’étais maudit, qu’aux ténèbres était voué ma vie ! je croyais que chacun avait une chance, un faisceau de lumière
je renouvelais mes engagements envers la vie, il était pour moi vital de demeurer pour mes proches. je ne portais rien sur mon cœur, tout était vain et d’ailleurs. je rencontrais Dieu dans un pot de danette
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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