Sous les cotons

à Hania.

sous les cotons du temps

tombent

les rideaux métalliques

les innocents flirts

s’enrhument

une cocotte en papier peint dans des amas d’agrumes !

– est-ce qu’elle m’aime dans ce tout de noir ?

j’appelle au Sauveur des hommes !

c’était le crépuscule

pour l’heure, j’arrose les arbres

de mon urine

est-ce que c’est l’annonce d’une nuit sans fond ?

écorchure de l’âme

une glissade dans du savon d’été

qu’est-ce qui permet ? – la noyade.

j’ai dû en baver

sous le coup des fatalités

désordre camouflé

un bus orange grince

je suis désorienté en face de Ranima De La Cité

t’accueillir aux soirs…

t’accueillir entre les interstices de la réalité

je rêve d’un dehors nouveau, comme un doute qui gâche toutes ces années. les persiennes d’ailleurs sont d’un beige émietté. là, je suis tombé ! là, je retombe encore…

le râle de mes semblables a quelque chose à m’apprendre, par eux, je m’évapore ! je me laisse tenter par la paix qui descend , mon esprit s’absorbe en deçà de ses voilures



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Tout signe refusant le savoir doit être marqué par les mots : Ô toi étoile lointaine… ,— Djaroua Allaoua Ouahbi.
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