à Hania.
sous les cotons du temps
tombent
les rideaux métalliques
les innocents flirts
s’enrhument
une cocotte en papier peint dans des amas d’agrumes !
– est-ce qu’elle m’aime dans ce tout de noir ?
j’appelle au Sauveur des hommes !
c’était le crépuscule
pour l’heure, j’arrose les arbres
de mon urine
est-ce que c’est l’annonce d’une nuit sans fond ?
écorchure de l’âme
une glissade dans du savon d’été
qu’est-ce qui permet ? – la noyade.
j’ai dû en baver
sous le coup des fatalités
désordre camouflé
un bus orange grince
je suis désorienté en face de Ranima De La Cité
t’accueillir aux soirs…
t’accueillir entre les interstices de la réalité
je rêve d’un dehors nouveau, comme un doute qui gâche toutes ces années. les persiennes d’ailleurs sont d’un beige émietté. là, je suis tombé ! là, je retombe encore…
le râle de mes semblables a quelque chose à m’apprendre, par eux, je m’évapore ! je me laisse tenter par la paix qui descend , mon esprit s’absorbe en deçà de ses voilures
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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