Roulette

il y a des poèmes qui me ressemblent

que je sens

que je ressens

que je vois

et tous ceux que j’écris

cet objet tient du livre et du recueil

se parcourt comme une fiction !

où chaque poème

le réorganise

toi que je devine

tu me perçois peut-être en retour

toi vers qui j’approche

est-ce que tu m’excuses cette harangue ?

je tiens certaines connaissances sur la vie

le côté charbonneux des choses

en moins blanc !

je ne me justifie en rien

je te salue

un jour ou l’autre, nous régnions sur les tropiques, anxieux du branle du temps. nous restons ancrés au sol, comme des brins d’herbes ravagés par les vents. un autre jour, nous passons seconds

il adviendra l’arrachement de la chute, inéluctablement, où nous serons piétinés à notre tour, par la génération ébahie qui arrive, dans l’indifférence de la foule qui n’aura déjà plus cours



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Vous avez la gentillesse de parcourir ces bribes de mots et de m’encourager. Je tiens avant tout à vous en remercier, merci chères lectrices, chers lecteurs.

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Tout signe refusant le savoir doit être marqué par les mots : Ô toi étoile lointaine… ,— Djaroua Allaoua Ouahbi.
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