une mésentente déjà si
jeune…
une mélodieuse s’en va
qui s’en va je ne sais où
avec ses opérettes si tragiques !
comment pourrai-je
oublier ?
rire et rire
avec toi frère, mon
frère-sourire
l’unique bien
qui me laisse comble
pour lequel je rends grâce à Dieu
est toi frère
frère-sourire
*
s’arrêter 3 min / 24 min
et se recueillir
et se vivre
lorsque tu es cerné d’impossibilités
avance le doigt, l’obscurité s’aplanira
*
ce que je dis a déjà été énoncé, par moi-même et les poètes à d’autres époques. comme à présent, ces signes-traîneaux qui se doublent ont déjà été déposés, sans préalable
c’est du peut-être à mon strabisme, – comment alors sortir du calque ? malgré tout, ce n’est pas avec ces brèves qu’il faudrait en parler, quoique cela n’a aucune importance
03/2011 – 09/2022
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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