souvent entre sept collines
semblable à une soirée d’été où la lune sera pleine
le vent fraîchira derrière l’an onze
il n’y aura pas de vent en cette belle saison !
ce sera d’une nageuse qui se filera jusqu’à les matines
le diras-tu, en l’an onze fut…
les gazelles ailleurs battront le caveau du Tibre
l’eau clair chaque jour les boira
on se verra à une lecture de la bibliothèque municipale
l’un de ces soirs d’un long froid automnal
on s’assoira sur les escaliers de secours en se parlant beaucoup, – et moi, je m’y verrai !
on prendra le premier bus tout lumineux
l’aube bleue surgira derrière les vitres
on se prendra la main comme un secret
de l’autre main ta droite tu entameras ton petit-pain
une fois à Bruges, le cimetière nous semblera familier
on ne se quittera pas de vu
tu t’appelleras Naïma aux yeux de fresque
il – l’aimée pour mousser du vert. il l’adoptera peut-être comme une douleur plus intense que le tout autour, plus ancienne qu’il galvanisera. il finira moins flétri, moins chauve dans un linceul
il vacillera en ses matins d’un noir total, avant de lui sourire de sa fragilité, lorsqu’il se fera embûche. il lui faudra s’y tenir, prendre le pari du premier regard posé, comme pour un deal
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