Tout me rendait à elle

cela commençait avec le quart de lune

mystérieuse et arquée

la sérénade des crapauds

une fraicheur retombait si douce

je voyais par chez toi

au-delà de la baie vitrée

les oiseaux dans la lumière de l’ouest

les crépuscules du soir si beaux

ensorcelé… , – j’étais comme

à l’adolescence 

ne m’en sortant plus

de l’effroi 

sans cesser de la réguler

l’air devenait lourd – pesant

comme mêlé à l’enfer

oh, quel triste sort !

– oh, revenir à un peu d’oxygène sir l’ingénieur !

je ne lui parlais jamais de mes effractions, comme de notre rencontre, lorsque tout commençait. on était en proie, le temps d’un détour, – une couleuvre ? je le pairai, peut-être

c’était entre ses bras, aléatoirement, que mes nuits trouvaient secours, avec ses mots. A. me rendait un homme, elle se tenait avec sa maison qui était comme à ses habitudes, habitée 

indifférente, c’était simplement et sans bavure qu’elle me rendait, qu’à moi-même d’un banale horizon. elle me rendait au souvenir de son corps qui s’enroulait dans ma bouche sans bouche



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Vous avez la gentillesse de parcourir ces bribes de mots et de m’encourager. Je tiens avant tout à vous en remercier, merci chères lectrices, chers lecteurs.

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Tout signe refusant le savoir doit être marqué par les mots : Ô toi étoile lointaine… ,— Djaroua Allaoua Ouahbi.
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