à Mehidin. et à Rezak.
Je t’aime, nous sommes fidèles à nos rêves
nous sommes fidèles à la paix.
Poésie. Jean Sénac.
Un exilé
Je restais à l’étranger, des années dans la nuit, le monde s’effilochait, etc. Je pleurais mon aubaine, – Pourquoi ? Je rentrais, le jour fut. Je cherchais par où ouvrir mon esprit à la mémoire
Tout me manquait
Sotte de tes sottises !
L’ami de jadis, de toutes mes confidences, son soutien était de glaive comme Olympe. Nul soleil à présent ne peut sécher mes larmes. J’implore une trêve, ô Nom ! mène mon salut ailleurs
Souffre mes rires accoladés aux murs de ton oxygène
Tableau
Une habitude le long des semaines, Marie, par sa fenêtre soupèse ses peines, de couleurs : fluo – blanc – feutre. Comme une flamme. Simone, sa voisine, fume et mâche un chewing-gum
Verrai-je leur prochaine mort ?
Rêver autre
La messe de mes strophes naufragées, une fantaisie qui aveugle l’insouciant. Je m’arrête et fume comme un nuage au-dessus d’une plaine. L’indifférence triomphe de la posture
Donc, il pleut !
Tunnels
Il y a des souris rue Leberthon. Une souris devant ma porte, avec ses tâtonnements, sa cuirasse, une pente ! Cette dame déshabille mon âme. Elle me dévisage, sans laisser un gramme
Trouver un piège !
Noir pisseux
Les mots étaient parfois joueurs, fantasques, racoleurs, etc. Les femmes… , grimpaient aux arbres comme les flammes, calcinaient les branches qui se déchainaient du passage des oiseaux
Et les nidifications
Fontaine
Je viens de rentrer, comme l’enfant roi et ses mouchoirs. Les premiers mots anodins, les soins prodigués, les mets aux saveurs retrouvées, etc. Cour sous le soleil, coups de poignard
Délibérément
Merci
Il me faisait pleurer, larmoyant était le château des douves. L’échafaud en de pareils cas où je méritais que tu m’aimes ! Ô toi, ma rose, ma frêle, mon sel, mon nuage, etc. Tout de bleu
Songeais-tu à nos merveilles ?
Rives
Mon corps souffrait au supplice, de l’un qui se familiarisait, de l’autre qui s’affirmait. Comme ces deux sortes de personnes, les uns consommaient la rupture, les suivants rassemblaient
Ligne droite syncopée
Et moi, humblement
Un soir, en cette étendue qu’était le monde, je plantais mon chapeau sur ma tête qui ruminait une complainte. La complicité avec les choses se déroulait à de délicieux moments
Frôlements d’ailes et pas de vent
C’est une image où je ne veux être
C’est l’image d’une femme, fraîchement rencontrée, qui aime le froid des hivers, les rivières gelées, les chevaux de course et tout ce qui est blanc. Je l’imagine avec une robe de mariée
Ou simplement que rien ne change
D’une anecdote à une légende
On m’a raconté que Matoub L. est rentré au pays après un concert qu’il a donné à Paris, avec une baguette de pain entre ses mains, dès sa sortie de l’avion à l’aéroport d’Alger
Et si c’était du pain frais ?
Un train à l’aube
J’ai fait un clin d’œil à Séléné, triste ce matin, frissonnante. Je doute de par le vaste monde. Moi-même, comme chaque feuille d’arbre, l’âme vibrante, couverte. Je n’arrête pas de jouer, aussi
Rosée où elle a froid
Tragi-comédie : Obscur
Je dors mal, mes yeux sont sans expression. Encore partir, encore très loin, je vois des amoureux sur une bicyclette sous la pluie ! Le monde est inconfortable pour un jeune, fortuit
Excepter peut-être pour l’amour
1 – 2 : Teste !
J’ai trahi, hier, un voisin dans le besoin à qui j’ai donné ma parole, sans me justifier ! Après quelques réflexions, je me suis ravisé, pressentant la honte à venir au quartier
Il n’y a rien d’autre de plus à dire
Le seul qui mérite d’être défendu – fondu !
C’est du cinéma contre le vrai, le pur ! Lorsqu’un acteur conçoit l’évènement, jetant le spectateur à la touche. Parce que… , j’ai oublié mon propos ! Personne n’est à l’abri d’un trou, d’un bide !
Vive le cinéma !
Sur mon envie d’une publication
Je ne connais qu’un seul moyen, tu fais de la prison après avoir tabassé 3 / 4 personnes influentes dans la criminalité, pour raconter ensuite ton expérience dans un livre hollywoodien
Qu’il m’a répondu
Une nuit au carrefour
J’ai pris mon lot en ce monde à bras-le-corps et je l’ai aimé à l’encontre de tous les vents, en parlant aux veuves égarées et aux pochtrons qui hantent les villes. Bonne nuit Pochtron, merci !
Ma main tient une pièce, sans adresse
Fit
Il y avait dans l’air autour des femmes fougères lorsqu’elles dansaient sur une légère musique, comme une transparence, une mystique. Elles m’arpentaient, leurs pensées souvent discrètes
Les papillons auront toujours des ailes
Tignasse
Saliha, était une fée qui fredonnait dans mon cœur des poésies à l’eau de rose, sans lien avec une romance. Il y avait cependant des arbres en plein milieu de la cour de mon école
Du même nom
Pour un petit pays
Longtemps j’ai laissé glisser sur moi le vent de la stupidité. J’ai été pourtant l’homme de la situation, quoique un peu boiteux et flexible. Je n’ai rien traité, procédant par étapes
La solution a découlé d’une source étrangère
Cône
J’étais d’un pied antique et d’un goût prononcé pour le vin blanc. J’attendais le parfum d’ombre de la feuillée, les sons boisés raclaient mes veines. Je n’avais de cœur que pour toi
Rien de plus ni de moins
Une prière algérienne mineure
Peut-être quotidienne. Dieu, s’il vous plaît, versez sur moi un peu de votre bonté, quand l’horreur s’entremêle à mon idéal et ne se retient plus, car les élastiques sont tondus
Jusqu’au niveau de la gorge
Chagrins
J’avais 14 ans, il en avait 27. Je savais qu’il allait mourir. Une époque morose, – Comment pouvez-vous dire que les liens du sang sont indéfectibles ? Je décide de vivre
Avec ma cervelle noyée dans le gèle
Les dires poétiques d’un émigré
Je me couvrais la tête de branches et de feuilles d’arbres, puis quelquefois de pierres et de poches en plastique, de tout ce qui me tombait par la suite entre les mains
Soucieux du devenir de mes cheveux
Rôder dans les rues
Je rôde dans les rues sans rencontrer personne qui m’agrippe, qui me fascine. Je fonce avec mes 4 cylindres, la lune comme passagère. Je me demande si c’est le mois des conclusions
Il fait nuit, intériorité
Vive les fous !
Trois fous sur le trottoir : le premier titubant, le seconde fuyard et le dernier un peu des deux. L’un derrière l’autre, ou l’un suivant son compère. Ils sont mobiles, toisants les nuages
Rêvés au cours d’une soirée morne et froissée
Rien à offrir à ZAHIA EL DJAZAIRE
Pour elle, sans doute, son besoin de questionner, de creuser et s’immiscer dans l’espace de chaque chose, est comme une façon de fuir l’ordinaire, et ne l’aime que trop ! Moi, l’étranger
Le silence est la plus juste des réponses
Seul en mieux
Pour me cacher des monstres, je me réfugiais dans mon imaginaire ou sous les jupes des filles consolatrices et faciles. Lorsque je m’y identifiais, elles n’étaient que mes semblables
C’était comme aller à une fête foraine pour une armoire à glace
La pluie et le beau temps
Nous sommes souvent mal compris lorsqu’on pense à soi, plus encore si le bateau chavire. Nous passons devant le vulgaire qu’il ne faut pas léser sur sa personne, surtout ne pas les oublier !
Dieu saura nous partager
Les supplications d’un fou
Dévoilez-vous et ouvrez à moi, je vous suivrai n’importe où ! Montrez-moi votre réalité, votre aventure sera mon paradis. Ce ne sont là que des mots au souvenir de votre regard de femme
J’attends encore une réponse
Sans gants
Entre trois réponses, la C est préférable parmi toutes, toujours. La quatrième étant le silence, une preuve du cœur à coup sûr. Les propositions et les solutions en dehors ne sont pas apportés
Dans une époque du Market
Crème au mascarpone
Je parlais à mon grille pain, à mes tartines, etc. Comme à mes amis qui échangeaient entre eux, me demandant qui me comprenait dans l’ensemble. J’appuyais, ça coulait : Tu n’était pas moi
Une réelle source de pue
Faire comme
Je ne fais rien. Vous voulez savoir ce que je fais ? Rien. Vous ne savez pas ce que je fais ? Rien vous dis-je, j’empaquète de l’emballage ! Empaqueter n’est pas rien faire ? Moi, je dis que oui
Quasiment rien
Dialogues
Il est tant que cela improbable pour toi, quasiment dérangé de faire cohabiter Bonnefoy Y. et Sacré J. partageants le même territoire, sur la même étagère, en terme de bon voisinage
De salive et de poussière
Je comme à autrui
J’accompagne parfois des sans-papiers aux entretiens, rédige des mails et curriculums vitae en leurs noms, cela me procure le sentiment de l’accompli. Je renoue ainsi avec moi-même
D’ici la Mecque
Pour Camille
Est-ce une poésie à la mesure de votre dimension ? D’ailleurs, sans m’attarder, ce n’est pas à moi de me prononcer. Je ne les discrédite pas, ni ne capitule ! Bel et bien le contraire, j’ai foi en eux
De la manière succincte
Je n’en savais rien
Je craignais une position, peut-être qu’il ne le fallait pas. Le cri / Rien ne le signalait, mais on me perdait. Je retrouvais mon labyrinthe, malgré que j’étais au milieu d’un orage
Comme il était bon de se taire
Si je devais choisir une couleur
Je traverse une phase mystique, rien ni personne ne passe outre ! Lorsque j’annonce, le vent l’emporte. Un autre parle et exige son dû ? Je ne vois aucune injustice, sinon les mêmes mots
Le kaki !
Ay adrar nath irathen
Je m’en presse à tout démolir, entrevoir le fil des destinées parmi les choses qui disparaissent me revigore. Je suis le crieur de mon ambulatoire chagrin, de la montagne au souk
Un défroqué et analphabète
Et l’aimais !
Je peignais les couleurs de mon pays, n’ayant jamais senti auparavant de l’ingratitude. Un sol qui m’avait choisi me rejetait dans la foulée, ses hommes finissaient par me l’arracher
Comme de la gueule d’un loup
Freeway
J’y suis, écrire ! Ma vie peut tenir parfois dans un poème sur deux lignes, mes aspirations, aussi. Je lutte pour extraire l’essentiel, une image qui me rétablit. Je marche à l’ombre depuis peu
Depuis toujours
Nous seuls
J’imaginais le monde derrière ma fenêtre, les volets tirés, sous la lumière d’une veilleuse. La faute me revenait, comme celle échut au perdant. Je les aurais tous fait, j’aurais tout perdu
L’ici, et l’au-delà
I – recherche
Je me méfie des ensembles, du panorama, où les objets sont imbriqués. Il n’y a aucune particularité qui transparaît. Comme un spectateur qui observerait les poètes de loin loin
Soit, tu y entres, ou pas !
Un oubli
Je croyais que ma vie partait pour de bon, tirait ses grandes voiles, les fraiches comme un retour au pays fantasmé. Mais non, ce n’était qu’un fort sentiment d’une transition, une halte
Qui dure
Érosions
Plus que tout une lettre, et tu voyais le matin… , tu les voyais les trains qui passaient, étant à quai, comme tes souvenirs d’elle, inchangés, bouclés. Un rien tout, – un brin fou
Surtout ne rien trancher
Cherche te dis-je ?
Je crains les mouvements, ceux de la foule, du corps, etc. Cherche encore ? La mort ! Cherche jusqu’à ce que tu oublies l’objet de ta recherche. Accablé, j’en éprouve un plaisir, de givre
La fin
Douter de son questionnement
Un poète peut-il se permettre de bannir des mots de son vocabulaire ? Des coquillages. N’est-il pas humain de se permettre des bouses ? C’est fertile, du moins. Je m’en suis donné plein
À exclure
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