tu ne m’aimais plus
tu aurais pu faire semblant
un semblant d’humanité que tes yeux avaient perdu
tu te léchais les babines
tu ferais une sacré putain de sainte
comme un chaton peu ragoutant dans mon film de fin d’étude !
fin d’étude
*
je suis mort un matin de juillet
à Talence
sous l’ombre froide
d’un arbre vert ordinaire
embaumé par la pelouse sèche
loin du regard des hommes et des bêtes
il était 11h24, l’an 2007
*
je ne me faisais plus d’idée sur le couple, comme ceux que l’on voyait sur les magasines, encore moins sous le sacrement de l’état. le paillasson où tu t’essuyais gentiment les pieds
tout m’amenait à notre rencontre, – est-ce que tu voyais ma peine, me répondras-tu un jour ? je comprendrais peut-être le message du manteau que tu m’avais offert
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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