saturé, je ne sais à quel moment le cliché m’a rattrapé ! le pire est à chaque fois que je prends un choix à l’inverse de la vie, du bon sens, etc. je poursuis ma dérive
même si je ne ressemble à rien de banale
de reconnaissable
de gouvernable
d’apprivoisé
derrière le miroir
un foutoir qui fait touche
une baignoire
rideau
l’exil
: territorial – intérieur – de la langue
( rien de tel pour se réjouir ! ).
est-ce que la peur
de finir idiot
me rend
déjà inquiétant
bancal ?
gueule de chien de traîneau pestiféré comme de la fièvre tête de bidon dans les nuages saint-branleur borgne comme un phallus baveux de limaces veuf de l’amour défectueux à l’emploi bicot de la montagne moisie d’une coque de bateau crottin parfumé à l’ail tordu comme du lierre parasite mort sous la pluie fichu pour un bon papier haïs des orgues et des fées
( qui l’aurait cru ! ).
je provoque plutôt le malaise, le rejet – jet… , oh ma fortune ! je préfère dire de moi, que c’est moi. je crains de me cloisonner derrière les parois de la pensée clinique, de l’écriture hygiénique !
à sang et à fumée
sans qu’il n’y est
un court-circuit
enlevé
me sauve
de mon cou
de boue
lapé
par les saletés
et les oublier
le premier
à m’illusionner
sur mon état
foudroyé
dès le berceau
je doute qu’il se réfère à celui de l’humanité
que chacun entend autre !
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