Les plaques te cassent

je n’ai plus la capacité de guérir et de me régénérer aussi vite qu’auparavant, mes blessures prennent un temps considérable pour cicatriser et colmater.

je crois que l’homme s’use comme une machine à écrire ou un réfrigérateur, les expériences usent par érosion, les souffrances… , oh, Dieu, elles purifient !

il me fallait six heures de sommeil et sans ressentir les coups de moue durant la journée, mon cœur tournait au dépôt d’alcool. je menais furieux mes volontés.

je ne bâillais que rarement hormis la sensation des paupières lourdes, mes mouvements étaient secs et brusques, approximatifs ! c’était la découverte de soi ou l’ennui.

je pouvais marcher des nuits entières sans me soucier de la distance ou enchaîner les épisodes au lit et ne pas fléchir ! elles en avaient, au fond, que pour mon foutre !

les émotions était décuplés à l’excès

je remarque qu’il me faut plus

il m’arrive de même avec la récupération qui semble concerner mon horloge interne, même si j’ai perdu la notion du jour et de la nuit.

on ne sait dire de quelle couleur est le ciel

les candélabres ajustent son pas



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Tout signe refusant le savoir doit être marqué par les mots : Ô toi étoile lointaine… ,— Djaroua Allaoua Ouahbi.
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