les clés de trois poètes qui m’ont sauvé la vie
durant ma première crise c’était Paroles de Prévert
trouvé à la gare de Marseille, à l’aube
je m’édifiais intérieurement, à la deuxième, avec Ainsi parlait Zarathoustra
la dernière était moins douloureuse en compagnie de Hamlet, une traduction lue et relue
ils étaient entourés, bien sûr, d’un silence divin
le passé était ainsi pour moi et j’ai dû le refermer
comme sur des louanges qui ont dû monter au ciel
hier soir à la petite mosquée Al Atik
près de chez moi et loin de son minaret
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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