cependant,
tout mon corps répond non
cependant,
tout éteindre d’une colère
cependant,
tout étouffer d’une montagne de feu
cependant,
tout atteindre des digues
cependant,
tout laisser des plombs… ,
*
ils ont l’art de composer
et l’art d’en parler, –
qu’est-ce qui vous coûte d’employer tant de verbes ?
gras bavardages
sinon presse exige
en demeure : indépendance, sans bannière
*
il y a des jours où il aurait fallu ne pas se lever. et, c’est ramadan, encore. je ne sais rien de la purge, comme d’une aumône. j’aurais communié, de l’ouest aux confins
j’écoute Ne sois pas triste de Serge R. j’imagine de la voix de la cantatrice : si tu me choisis, ne sois pas avare, viens t’allonger avec moi sur l’herbe ou sur ce lit d’hôtel
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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