Extraits
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Comme un manque
comme des sauts de lèvres des sauts d’un gisant qui drainent cet instant fixe ton souvenir d’où béant retrouvé en l’espace noir que passent les vents et les bruits de ma sombre tête que passe ce corps inapte que je retrouve rien qu’un peu la clarté ! ( certain que le sens, la morale et… Continue reading
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Alchimie
cependant, tout mon corps répond non cependant, tout éteindre d’une colère cependant, tout étouffer d’une montagne de feu cependant, tout atteindre des digues cependant, tout laisser des plombs… , * ils ont l’art de composer et l’art d’en parler, – qu’est-ce qui vous coûte d’employer tant de verbes ? gras bavardages sinon presse exige en… Continue reading
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En clin d’œil
tu ne m’aimais plus tu aurais pu faire semblant un semblant d’humanité que tes yeux avaient perdu tu te léchais les babines tu ferais une sacré putain de sainte comme un chaton peu ragoutant dans mon film de fin d’étude ! fin d’étude * je suis mort un matin de juillet à Talence sous l’ombre… Continue reading
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Blanc manteau
le monde est artiste est en éruption et n’a rien perdu de sa superbe le voir en son innocence est une provocation honnête malgré son effondrement inéluctable ! tourbillons de points noirs qui tombent du ciel sur un blanc manteau immaculé une présence convoie * ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ il faudrait qu’il… Continue reading
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Sans crier faillite
à Mourad. la poésie teintée du mal la diffusion de la religion n’est pas en reste sans quoi elles ne seraient pas visibles hors moi, je dis pour qui ! combien même il concourt pour le bien pareil, d’où vient le préjugé du poète infernal ? un cran, symbiose une part du paradis est en… Continue reading
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Dans la pénombre d’une chambre : Internet
des mots que je formulais dans un rêve récurrent grâce à la volonté de Dieu sans doute au monde des rêves, par Son entremise sans conteste ! me mouvant sur mon lit comme presque rien ne mérite un Non lorsqu’on aime aussi avant que cela ne finisse en verlan ! * un poème c’est l’appel… Continue reading
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Nous partageons nos frites
je me douche et tu me baises : salope. je nettoie et tu rachètes : salope. je décape et tu peins : salope. je loue et tu me chasses : salope. je te protège et tu me blesses : salope. * mensonge vert un duvet or de toutes les couleurs de vieux crapauds elle danse… Continue reading
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Tout me rendait à elle
cela commençait avec le quart de lune mystérieuse et arquée la sérénade des crapauds une fraicheur retombait si douce je voyais par chez toi au-delà de la baie vitrée les oiseaux dans la lumière de l’ouest les crépuscules du soir si beaux * ensorcelé… , – j’étais comme à l’adolescence ne m’en sortant plus de l’effroi sans cesser… Continue reading
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Inter
les enfants d’halloween : clown au sourire sanguinaire fois 2 – faucheuse fois 3 ( pas tout à fait propre ). dragon bleu – licorne – prisonnier zombie ( ils étaient frères et sœurs ). jason à la tronçonneuse ( il fessait vraiment peur ! ). pleureuse cernée de lave rouge ( pareil, effrayant une… Continue reading
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Naïma
souvent entre sept collines semblable à une soirée d’été où la lune sera pleine le vent fraîchira derrière l’an onze il n’y aura pas de vent en cette belle saison ! ce sera d’une nageuse qui se filera jusqu’à les matines le diras-tu, en l’an onze fut… les gazelles ailleurs battront le caveau du Tibre l’eau… Continue reading
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Statuts
corbeau, combo, les hortensias du Congo ont peur ! corbeau – corbeau – corbeau – corbeau tellement dur de revenir en surface presto, pesto, pester contre les concertos trop cuits ! presto – presto – presto – presto l’algérianité ne peut se mouvoir sans les mots ne pas sombrer – ne pas sombrer – ne… Continue reading
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Assouplissement
à Isylle et Rémy. ceux qui vous souhaitent une belle vie sachez qu’ils vous ont écarté de la leur comme de leurs orages mes lèvres noirs soufflent sur le soleil couchant l’origami enfantine la traversante pluie cogne le vert émoussé des vitres de nos voisins lentement un Je qui n’est pas le Je que je reconnais… Continue reading
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Reprises & Cie
une mésentente déjà si jeune… une mélodieuse s’en va qui s’en va je ne sais où avec ses opérettes si tragiques ! comment pourrai-je oublier ? rire et rire avec toi frère, mon frère-sourire l’unique bien qui me laisse comble pour lequel je rends grâce à Dieu est toi frère frère-sourire * s’arrêter 3 min… Continue reading
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Roulette
il y a des poèmes qui me ressemblent que je sens que je ressens que je vois et tous ceux que j’écris cet objet tient du livre et du recueil se parcourt comme une fiction ! où chaque poème fait est un bâtonnet * toi que je devine tu me perçois peut-être en retour toi… Continue reading
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Plus la bienvenue nulle part
à Diana. un soir dans tes vieux jours lorsque tu seras assise auprès de ton radiateur repensant à tes jeunes et belles années tu te diras A. m’a célébré, pense-y bien ! comme l’avez fait avant toi Hélène De France le doux secret de cette maxime se cache dans ledit poème * éprouver de l’attirance pour… Continue reading
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Sous les cotons
à Hania. sous les cotons du temps tombent les rideaux métalliques les innocents flirts s’enrhument une cocotte en papier peint dans des amas d’agrumes ! – est-ce qu’elle m’aime dans ce tout de noir ? j’appelle au Sauveur des hommes ! c’était le crépuscule pour l’heure, j’arrose les arbres de mon urine est-ce que c’est… Continue reading
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Scoubidou
à Djawhar. comme le jour qui coule // comme la nuit qui fend je soufflais le chaud et le froid comme un courant d’air ! comme un courant stellaire ! la terre était le ciel // le ciel était de terre les points cardinaux étaient incommensurables le sang de ma poitrine nourrissait mille fleurs je n’avais rien… Continue reading
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Tigzirt
à Rabah. et à Omar. et à Hidouche. et à Omar. Le soir tombe sur le jardin. Les oiseaux se taisent. Le silence du soir est un objet perdu. Le silence du soir propre aux animaux, propre aux oiseaux, est un objet spontané, naturel, perdu. Sur le jadis. Pascal Quignard. au commencement il y avait… Continue reading
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Qui s’infuse
à Mokrani. tu envies l’impassibilité des pierres comme la musique de la main des vagues comme la douceur d’un galet sous le soleil la nature prodigue ses leçons de vie l’eau salée mouille tes lèvres tu envies l’impassibilité des pierres comme leur intranquillité * le marcheur solitaire du désert qui se détache à l’horizon qui… Continue reading
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Une fleur de citronnier
à Fanny. en dépit de ton silence qui m’écorche le sang l’odeur du jasmin qui me blesse blesse de mille morsures de serpents la lune est une amie le soleil est comme une fête le jour décline morose comme les mots que l’on ne peut rattraper sur mes pays et loin de toi je suis… Continue reading
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Bocage
j’écrase l’herbe sur un paisible bocage pour bâtir un tipi sous la pénombre avec mon dos d’hérisson à trois pattes comme à présent prendre l’air est à exclure * dans La femme qui était un livre ¹ le poète ne te drague pas lorsqu’il est triste même si le poème t’envoute plus qu’à voir – une… Continue reading
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Chaland
au magic pub… 54, 56, 58 comme dans la nef d’une église gothique une sombre niche au lait froid et de froment la rue se nomme maréchal joffre vous y rencontrerez peut-être son apache à qui manquent une hache et un divin sourire les habitués s’anesthésient jusqu’à la moelle, verdict : cette enclave est… Continue reading
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Caméléon
dans l’espoir de trouver une super glue qui colle deux fois la même surface je regarde les pubs de patex parmi d’autres produits – oh que le monde semble plat dans un journal ! * l’un des haïkus de Jean-Baptiste Pélissier aurait pu se glisser là : je m’abstiens. cris de soif très haute la concave… Continue reading
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Chaâbi qu’à toi
à Mounia. un cœur qui bat pour toi et qui brûle respire une promesse d’éternité à présent, je me sens : expiré. il ne reste presque rien de ton parfum d’entropie mon vide intérieur entame ton souvenir … après que celui-ci soit consommé pas de chute indéniablement il est constamment renouvelé dans son amour !… Continue reading
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Semence
à Ibtissem. c’est le loup qui surgit pour manger la fillette simplette avec des fossettes que je trouve superbe ibtissama c’est bien toi personnellement que je cherche, éperdument et tout simplement, depuis longtemps * les agréments secrets d’une vie incendiaire et ses dangers et ses tourments… le noir besoin d’un ventre monstre et humide tellement phallique… Continue reading
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Je vois le ciel
il me faut de la poésie pour entendre // il me faut de la poésie pour survivre je veux respirer pour vivre sans heurts je veux revivre mes mots qui font l’écriture je cherche ma quiétude dans les infinies miniatures j’ai combattu toute volonté de puissance j’inspire à vivre de la poésie je suis l’éternel… Continue reading
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Sclérose
je t’aimais dès lors comme une nuée ardente après tout ce temps perdu je partais loin lancé par ton idéalisation entre tes garde-fous : rêvant. je te voulais avec violence d’un lien indéfectible ne sachant pas te voir autrement ! maux gorgé boiteux filament tels étaient les sublimations d’un poète interdit et ses renoncements !… Continue reading
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Chant debout
quelque chose passe quelque chose se passe je ne sais plus ce que ça dit je ne sais plus de quoi ça parle quelque chose sort quelque chose se sort je ne sais plus ce que ça veut dire je ne sais plus si ça veut parler quelque chose taie quelque chose se taie je ne sais plus rien de ça du tout j’oublie ! * une… Continue reading
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Repêchages
j’élève un domaine parmi mes rêves qui me hantent et défilent je redoute de finir je joue du feu sacré par les dieux étoilés et me meus et investis le champs du présent comme un vagabond qui pue qui n’est pas ! * à propos de mon écriture : passion initiation exil à moi seul, je… Continue reading
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D’un soir l’autre soir
mes prières mêlées aux lointains de la harpe arabe nul ne peut me délivrer sans promesse de salut à l’effarement aux troubles est jetée ma vie grandir comme les autres passer les paliers échos et vents retentissent mes souvenirs qui m’éventrent et me délient vous vous figez devant le vide vous y demeurez in-extirpé *… Continue reading
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Esprit, cœur et âme
j’allume, j’étreins… c’est toujours moi ! la lampe du bureau fatigue mes yeux, une veille artificielle précédé d’un jour comme un ciel d’été, quinteux je repense à mes amis qui ne m’ont pas appris à panser mes maux, à faire mon deuil, où sont ceux que j’aimais ? je les tuerai pour m’avoir laissé loin… Continue reading
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Passage
à Sihem. je m’assois au bord d’une banquette démotique avoisinant des journaux abandonnés et humides seul, je m’écrase sur le grand verre automnal la peuplade d’Afrique tient le cap sur l’Europe un ciel gris au-delà de mes lunettes bleues enduites d’un gras profond qui s’embue – ils ont des huiles sur le corps pour leur… Continue reading
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Panser les mots
à Sofiane. et à Aghiles. et à Rabah. les froufrous de la chandelle sont d’un charme à souhait vos yeux cernés détruisent la lueur du platane d’orient ils étaient l’expression vibrée de votre propre solitude qui tombe comme trois mois de courtisanerie tombent à l’eau * elle est bien dans son corps elle est bien… Continue reading
Bienvenue dans mon atelier !
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