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  • Je ne sais pas

    rien ne me réjouit autant que de perdre des poèmes en route impossible d’en retrouver une trace moins de poids sur ma conscience, de travail à revoir quoique les ayant déjà rédigés j’en garde un vif souvenir un manque béant je tiens pourtant du fétichisme quelques résédas si l’écrit, la poésie, étaient tout aussi transitoire… Continue reading

  • Une place

    lorsqu’ils surviennent à ma conscience qu’ils me visitent comme un jour de fête j’espère que mes prières leur parviennent j’espère que mes prières dissipent les brumes de leurs tombes oui, je surélève combien risible les préoccupations de ma vie, infime la pile des ans… , oui, je surélève ! peur de mon ombre, si anxieux… Continue reading

  • 296

    dès mon arrivée, à Bordeaux, je voyais ma Constantine, sa lumière quelque chose que l’on appelait un ailleurs en arrivant en train d’ailleurs, il y avait une rue tout près pas loin de là où nous logions baptisée de ce nom ton chez toi était mon chez moi je m’y sentais accueilli Continue reading

  • Récits interrompus

    à Mehidin. et à Rezak. Je t’aime, nous sommes fidèles à nos rêves nous sommes fidèles à la paix. Poésie. Jean Sénac. Un exilé Je restais à l’étranger, des années dans la nuit, le monde s’effilochait, etc. Je pleurais mon aubaine, – Pourquoi ? Je rentrais, le jour fut. Je cherchais par où ouvrir mon… Continue reading

  • Étoiles, ma rose dépression

    à Amel. mon affection tend vers les étoiles les moins scintillantes – ou pas du tout – selon les nuits – particulièrement à celles qui me briquent par surprise – comme par éclats – d’où une infinité accable avant que tout ne retombe… * beaucoup de retraités – d’enseignants : versent dans la poésie plus… Continue reading

  • Invertébrés

    sourires – une bouche l’eau arrose mes pieds nus assentiment portail qui se referme arrière pays d’un été * fifti – fifti : sardines focale sur une poche noire préméditation long parapet entre toi et moi cœur salé du soleil couchant * à deux ~ le soleil rallonge nos pas d’inégale distance un arrêt qui… Continue reading

  • Casbah

    pour Lionel. Au bout du petit matin, la mâle soif et l’entêté désir, me voici divisé des oasis fraîches de la fraternité ce rien pudique frise d’échardes dures cet horizon trop sûr tressaille comme un geôlier. Cahier d’un retour au pays natal. Aimé Césaire. de plein midi / de pleine nuit sur les voies de… Continue reading

  • Fragments

    Scène 1 DROLE DE DEAL… ! DROLE DE DEAL… ! DROLE DE DEAL… ! : tu sentais vraiment que cela ne servait à rien ? : vraiment. : tu jetais tout ? : il n’y avait meilleurs sortie à ces poésies.  : s’en était une ! : je ne voyais que justice, et renaissance. : tes mots, au feu… ! : tu y apportais ton eau, tes solutions,… Continue reading

  • Glu

    à Rafik. et à Lyes. et à Sofiane. C’est mon étoile Elle a la forme d’une main C’est ma main montée au ciel Durant toute la guerre je voyais Orion par un créneau Quand les Zeppelins venaient bombarder Paris ils venaient toujours d’Orion Aujourd’hui je l’ai au-dessus de ma tête Le grand mât perce la… Continue reading

  • Au matin, je rejoignais la veille

    ○ j’avais parfois des sueurs froides rien qu’à l’idée de passer à côté de mes textes, de ne pas les comprendre. par éclairs, il me venait un métadiscours, aussi léger que la main d’un peintre je déployais très peu de moyens, une économie de mots, avec la perspective de réaliser le maximum d’effets. le vers,… Continue reading

  • Deux mains reposaient un broc

    il-elle venait avec l’ordonnance de son cachet rien ne pressait sinon, sa mélancolie    * ma mémoire raisonnait par toutes les tombes que devais-je lire ? * saluant l’image d’un blanc miroir une présence    début *  qu’est-ce que je faisais de ma boite à mégots ? * Silène était-il impuissant ? souvent, ils le prétendaient à… Continue reading

  • Chants

    à Narimane. Où est F. ? Je ne l’ai pas vu depuis longtemps. F. ? Vous ne savez pas où est F. ? F. Est dans un labyrinthe, il n’en sortira sans doute plus. F. ? Notre F. ? Le barbu ? C’est bien lui. Dans un labyrinthe ? Oui. Derniers Cahiers 1922 – 1924.… Continue reading

  • Partir comme on épèlerait le nom des saints

    à Nader. 1/3 je ressens les années d’errance et de fuite, les départs par centaine et les sentiments de l’espoir avachi qui les accompagne. je ressens des vents contraires qui préludent à ce qui va me suivre mes yeux d’Ulysse se posent sur ces jours passés et profondément regrettent. les désirs ultra-plombés, les dents qui… Continue reading

  • Auto-Fiction

    Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible. L’été. Albert Camus. enfin l’été, enfin seul, enfin les mots… ! pinède de pins l’été des plages revient l’abîme aussi Continue reading

  • Pour une fois, deux… !

    à mon frère Nader. et à ma sœur Meissa. Ce que mon cœur connait ne sera jamais un lieu commun de ce vaste monde, Que le courroux épargne toujours mon projet Pas de ciel télévisé ni sur écran radar, Pour eux l’opéra fut un refuge, – tu sais, après 17 ans ta chanson était pour… Continue reading

  • Synopsis d’une journée d’automne

    il sort à la conquête d’un idéal aéré et s’en dépêtre lui est crucial. il marche théâtralement dans une rue d’automne, une sainte forêt au milieu des feux. il remonte le ciel aux rubans adhésifs, une madeleine prévaut son chant. il croise des géants et bouscule des hercules: plus limpides que la chair et plus… Continue reading

  • You – You

    à Linda. Cette nuit le même rêve les a visités Ils ne s’en souviennent plus mais en ont la certitude s’étant réveillés la main dans la main J’ai rêvé… dit-elle Je sais… dit l’autre Seul l’amour. Abdellatif Laâbi. hier, je voulais en finir. aujourd’hui, je veux vivre. demain, demain est une langue étrangère. * salut… Continue reading

Bienvenue dans mon atelier !

Vous avez la gentillesse de parcourir ces bribes de mots et de m’encourager. Je tiens avant tout à vous en remercier, merci chères lectrices, chers lecteurs.

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Tout signe refusant le savoir doit être marqué par les mots : Ô toi étoile lointaine… ,— Djaroua Allaoua Ouahbi.