est-ce qu’une œuvre se construit sur de la douleur, certainement ! moi, je serai poète, un poète de génie.
anémone des bois
le brouillon d’âme atmosphérique
une rivière à vents de l’enfance fantasmée
forte comme ses remous d’égout
d’anciennes voix troublés et anéantis
chute du sens en cataclysme
je donne vie au soi
je redonne la vie au sublime
une enfant des sombres bois
orpheline qui sourit
soleil
pinède ou bois
sexe
doux
joyau
mirage
forêt
…. etc.
انحراف
هل عمل فني مبني على الألم، بالتأكيد! انا، سأكون شاعرا، شاعرا عفريت
شقائق النعمان الغابات
مشروع تقريبي أرواح الغلاف الجوي
نهر عاصف من الطفولة استيهامية
قوية مثل دوامات المجاري
أصوات قديم مضطربة ومحطمة
سقوط المعنى في كارثة
اعطي الحياة لذات
أعيد الحياة للرفيعة
طفل من الغابة المظلمة
فتاة يتيمة تبتسم
شمس
غابة الصنوبرأوغابة
الجنس
ناعم
جوهرة
سراب
غابة
إلى آخره...
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
Vous avez la gentillesse de parcourir ces bribes de mots et de m’encourager. Je tiens avant tout à vous en remercier, merci chères lectrices, chers lecteurs.
Votre commentaire